Elysium
xxx
![]() xxx |
Réalisateur : |
Neill BLOMKAMP | ||
Acteurs : |
Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, ... | |||
Genre : |
Science-Fiction | |||
Durée : |
1 h 50 | |||
Date de sortie : |
14/08/2013 | |||
Titre original : |
Elysium | |||
Note "critique" : |
2,25 | |||
Classement 2013 |
116 / 163 |
Résumé : |
.O xx |
.O 2159, seul les humains les plus fortunés et appartenants aux castes dirigenantes vivent sur Elysium, une gigantesque station spatiale épargnée par les guerres et les maladies. Les autres sur terre affrontent la pauvreté et les épidémies. .O. |
Xavier |
|
.O. Elysium est un film d'anticipation ? Ça tombe bien, toutes les péripéties peuvent être anticipées par le spectateur qui a déjà vu 2-3 films de SF et l'idée de ce monde qui est dans l'espace mais "ouvert" oblige à se demander pourquoi, si cela ne pose plus de problème, les humains sont restés sur Terre. Ne cherchez pas de réflexion sur la société de 2159, vous aurez juste un président qui a un ministre de l'intérieur pourri (normal, elle parle français !) et la veuve et l'orphelin qui attendent un gars qui n'a plus rien à perdre pour les sauver... hou la la... qu'est-ce qu'on à peur ! Sérieusement, qu'est-ce qui fait que tant de critiques pro soient sous le charme de Neil Blomkamp ? Il avait choisi l'Afrique du Sud pour son premier film ce qui donnait une petite dose de fraicheur à son premier film mais le voilà revenu aux USA et avec toujours le même problème : pourquoi les personnes qui sont surarmées n'utilisent pas leurs armes dès le départ ? Cette fois on est censé avoir des robots de partout MAIS ce sont bien les humains qui défendent Elysium. Il aurait été intéressant de mener la réflexion de ce côté mais ne comptez pas sur les scénaristes pour sortir des clous. Le film veut donc que tout le monde soit soigné ce qui est compréhensible mais pour quelle suite ? D'ailleurs ce qui serait intéressant c'est que le film soit compressé en 45 minutes et que le film lance des pistes pour la suite : une fois Matt Damon ayant officié, que devient le monde en 2160 ? Parce que la quête est noble (quoique légèrement intéressée mais on ne lui en voudra pas) mais en quoi va-t-elle changer le monde ? Est-ce que mettre tout le monde sur un pied d'égalité résoudrait les problèmes ? j'ai vu après ce film le très bon "Michael Kohlhaas" qui aborde ces thématiques d'une manière bien plus puissante... Non, vraiment, je ne vois pas ce qui différencie ce film du tout venant, les emprunts à droite à gauche n'aidant pas à se faire une véritable identité propre (l'exosquelette, les données enregistrées directement dans le cerveau, ...). Pire, Neil Blomkamp a toujours son tic de suivre les acteurs caméra à l'épaule en faisant comme un âne qui lèverait et baisserait la tête ce qui donne le mal de mer plus qu'autre chose (en tout cas quand je marche je n'ai pas cette sensation visuelle... et vous, est-ce le cas ?) et nous avons le droit aux flashbacks répétés plusieurs fois pour bien nous montrer que dès l'enfance le héros savait qu'il deviendrait qu'un de remarquable. Ouaouhhhhh... mais c'est vraiment ré-vo-lu-tion-naire ! :-( Bref, alors que j'avais bien pris le soin de ne voir AUCUNE image de ce film, fermant les yeux à chaque bande-annonce pour ne pas déflorer l'intrigue, je suis quand même ressorti de la salle sans aucun enthousiasme ce qui n'est jamais bon signe. Du coup le film aura @ pour la seule scène amusante du film lorsque Matt Damon fait de l'humour avec peu de réussite auprès d'un policier-droide et doit ensuite s'expliquer auprès d'un agent de probation étonnant !. Ces quelques minutes sauvent le film du désastre mais, pour le reste, qu'est-ce que je me suis ennuyé ! P.S. : la bande originale est parfaitement oubliable également... décidement... |
Première :
non critiqué
|
Studio / Ciné Live :
# # # (+) |
.O. Pamphlet d'anticipation au message politique contestataire sur la lutte des classes, le film fait l'effet d'un électrochoc. (...). Devant la caméra, Matt Damon (à fleur de peau) et Sharlto Copley (stupéfiant) bataillent ferme à grand renfort d'exosquelette dans les rues d'un Los Angeles devenu favela. Derrière, Blomkamp réitère ses séquences caméra à l'épaule pour soutenir une action plus véloce et plus impressionnante. Le rythme faiblit parfois lorsqu'il abuse des ralentis, façon Zack Snyder, pour accentuer la dramaturgie de situations qui n'en manque pas. Mais l'idée est là. Blomkamp maîtrise chaque plan, chaque détail pour créer une tension de tous les instants dans un thriller impeccable, nourri en partie au souvenir de Mad Max ou de Blade Runner. Tout cela fait d'Elysium le blockbuster intelligent qu'on n'attendait plus de la part d'Hollywood. .O. |
|