The Tribe
xxx
xxx |
Réalisateur : |
Myroslav SLABOSHPYTSKIY | ||
Acteurs : |
Grigoriy Fesenko, Yana Novikova, Rosa Babiy, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 10 | |||
Date de sortie : |
01/10/2014 | |||
Titre original : |
Plemya | |||
Note "critique" : |
3,16 | |||
Classement 2014 |
68 / 181 |
Résumé : |
.O xx |
.O Sergey, sourd et muet, arrive dans un internat spécialisé d'Ukraine.rapidement le jeune homme subit les rites violents et humiliants d'une bande qui règne sur l'établissement. .O. |
Xavier |
|
.O. 07/10/2014 35 dans la salle au début, 30 à la fin... certains n'ont pas tenu la distance et c'est vrai qu'il faut s'accrocher pour suivre complètement un film qui ne choisit pas la facilité en ne donnant aucun sous-titre à se mettre sous les yeux. Du coup, les situations sont longues... très longues... trop longues... conditions nécessaires pour qu'on comprenne à chaque fois où les scénaristes ont envie de nous emmener mais insuffisantes pour remplir un scénario finalement assez riquiqui pour remplir les 2 heures et 12 minutes. À l'instar d'une grosse étape de montagne en rando ou l’on ressent une sorte de plaisir, le soir, arrivé au refuge, quand on analyse la journée et qu’on se dit qu'on est un peu idiot de se farcir 1000m de dénivelé positif puis négatif alors que le temps est pourri et qu'il n'y avait pas grand-chose à voir, ce film laisse un petit gout de victoire quand on atteint le générique final (qui lui est très court !). Une fois ce sentiment de légère euphorie passé, lorsqu’on analyse le plaisir « réel » pris pendant la marche (ou pendant le film), il faut bien reconnaitre qu'il est assez minime... Oui la vie dans cet internat où la loi du plus fort règne est assez glauque mais on ne voit qu'un seul cours (où sont les autres profs ? les autres élèves aperçus en nombre dans la première scène ?), l'administration reçoit des fleurs mais n'est jamais là et l'absence d'un personnage passe comme une lettre à la poste. La violence, l'amour, la haine... tous ces sentiments sont montrés sans fard et les âmes sensibles devront s'abstenir mais, aussi bizarre que ça puisse paraitre, je ne me suis jamais senti impliqué. Était-ce un mécanisme d'autodéfense inconscient de mon petit cerveau ? Les scènes où les personnages sont censés être proches font factices et on sent tout le JEU des acteurs ce qui est assez gênant. Les scènes de violence ? Le travail sur le son aurait dû être plus important à mon avis. Les scènes mortelles ? Le gars est sourd et ne fait pas gaffe à des lumières blanches de feu de recul en pleine nuit ? Bah voyons... pour le final, comme dans "Irréversible" ou autres films qui se croient obligés d'en montrer beaucoup pour être convaincants, ce déchainement par sa répétition m'a laissé de marbre, mon rapport aux divers personnages étant trop faible pour que je ne voie autre chose que des poupées avec lesquelles on joue. |
Première :
¤ ¤ ¤ ¤
|
Studio / Ciné Live :
# # # # |
.O. De toute évidence, The Tribe relève de l'expérience pure et dure. Sans concession. Mais ô combien stimulante. Constat immédiat: le procédé ne nuit pas à la compréhension de l'intrigue. (...) Loin de flirter avec l'exercice de style, cette radicalité formelle accentue au contraire la terrifiante noirceur du récit. (...) Le réal -hyperdoué- chorégraphie avec une infinie précision chacune des scènes. Dans un jusqu'au-boutisme proche d'Haneke, il étire à l'extrême ses plans séquences : un rassemblement dans une cour, l'étreinte de deux corps nus ou autres moments bien plus hardcore. Un film dont le mélange de sauvagerie et de sophistication laisse muet d'admiration. .O. |
|