Un film coréen ? Ça se tente ! Apparemment une bonne vingtaine de personne ont eu la même idée ce qui, pour une séance à 9h du matin un dimanche (merci à mon petit neveu d'avoir joué au réveil matin dès 8h !) me surprend quand même.

Que donne ce film que le Pariscope case dans la catégorie "policier" mais qui se rangerait plus facilement dans la case "chronique d'une école qui détruit ses enfants", thème qui semble à la mode avec les récents "black mail" (Canada) et "leçons d'harmonie" (Kazakhstan) ? Il ne révolutionnera pas le genre en se concentrant bien trop sur ces élèves de terminale tout en occultant le rôle de leurs parents et de leur entourage.

Un taux de suicide chez les étudiants qui fait peur ? Une hypercompetitivite dès le plus jeune âge ? Cela rappel quelques échos entendu dans d'autres films asiatiques mais le départ de celui là surprend car le rythme imposé aux élèves est, d'après ce qui est dit au début du film, plus soutenu que celui demandé aux adultes dans leur vie professionnelle... Hum, "tel père, tel fils" au Japon ne semblait pas tenir le même discours...

Enfin, une école qui classe tous ses élèves quasi en temps réel, qui crée des classes spéciales pour les meilleures et les prépare aux plus prestigieuses universités ça donne quoi ? Un meurtre que l'on va tenter d'élucider (plus ou moins), personne ne semblant très motivé pour le faire : l'administration, ses camarades, ses parents, ...

Le film nous sert une histoire finalement très classique avec des figures imposéestoutes présentes ce qui donne un film qui manque de tension, ne sachant pas sur quel pied danser pour embarquer son spectateur. La réalisatrice a enseigné pendant une dizaine d'années mais elle nous sert le fantasme des "sociétés secrètes" pendant que des policiers qui ont perdus la trace des suspects mettent 4 plombes à demander le plan des batiments...