La preuve par l’image avec cette scène qui arrive heureusement relativement tôt dans le film et cette impression de voir une manière de faire assez factice donc déplaisante. Pas grave, on attend de voir la suite et là, c’est calme plat et situations improbables. Je ne suis pas partisan du 100% réaliste au cinéma mais quand on retrouve les gamins plus tard (on se rappellera qu’ils étaient dans la même classe), ils sont interprétés par Mark Waschke (41 ans) et Sylvester Groth (56 ans). Euh… ça ne vous choc pas ? Moi si, mais bon… passons…

Les retrouvailles en mode « ah c’est toi ? je ne savais pas si ça serait toi ? Mais c’est quand même toi ! » sont assez affligeantes et la suite, qui aurait pu donner une belle réflexion sur la possibilité de faire tenir un mariage sur un mensonge initial, ne relève pas le niveau. L’évocation de l’Allemagne de l’Est au moment où les représentants de la Stasi usaient et abusaient de leur pouvoir n’est pas meilleure et tout cela se fait de manière si peu naturelle que l’on ne peut pas croire une seconde à ce que l’on voit.

Dur de s’impliquer dans le film, de se mettre à la place des personnages et de voir comment on aurait réagi si on avait vécu pendant 20 ans avec la peur de voir « le diable » réapparaitre. La « bataille » entre les deux est d’une nullité qui m’a achevé les personnages très concons ne parvenant pas à donner corps à cette intrigue qui paraissait sympa mais qui a réussi l’exploit de me faire piquer du nez alors que le film dur une grosse heure (1h23 générique compris !).