Mommy

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Réalisateur :
  Xavier DOLAN
Acteurs :
  Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  2 h 15
Date de sortie :
  08/10/2014
Titre original :
  Mommy
 
Note "critique" :
  3,25
 Classement 2014
  16 / 181

Résumé :
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Une femme obtient la garde de son fils unique, un adolescent difficile et très turbulent. Ensemble, et avec l'aide de leur mystérieuse voisine, ils tentent de joindre ls deux bouts;
.O.

Xavier
@ @ (+)

.O.
19/10/2014
6 mois après Cannes, voilà enfin « Mommy » sur nos écrans avec une bande-annonce qui surf sur le prix du jury remporté par Dolan en montrant des extraits de son discours plus que des images du film. Pourquoi pas : cela permet d’éviter d’en dire trop et c’est vrai que le discours du réalisateur était plein de convictions :-)

N’ayant eu l’occasion de voir le film rapidement, j’ai pu voir défiler sur le forum les avis des contributeurs réguliers : certains sont tombés raides en admiration devant ce film (au point de le voir plusieurs fois), d’autres ont trouvé cela très moyen (voir mauvais) et ceux qui connaissent un peu mes gouts me taquinaient en me disant que j’allais surement détester ce qui, au vu des longs messages lus en diagonale (pour ne pas me gâcher le plaisir de la découverte) me semblait de plus en plus probable.

Autant le dire tout de suite, je n’ai PAS détesté ce film (oui oui, ça arrive !) et si je l’ai trouvé moins enthousiasmant sur le coup que « Tom à la ferme » (qui avait été l’occasion d’un petit délire entre moi et moi-même), plus j’y pense et plus je l’apprécie et il se retrouve pour le moment avec la même note mais pour des raisons complètement différentes !

Xavier Dolan a réussi le tour de force de ne pas me donner envie de donner des claques à ses deux personnages principaux alors que, souvent, on voudrait les ramener les pieds sur Terre et leur dire d’arrêter leurs délires, de leur expliquer qu’on aura du mal à les plaindre si ils ne font rien pour vraiment changer la situation.

Voilà un bon point et il faut souligner la justesse du scénario qui doit composer avec d’autres éléments bien moins convaincants : la musique (un peu trop omniprésente même si c’est sympa de reconnaitre quasiment tous les morceaux :-p), les cadres (quel manque de finesse ces passages « différents »), la symbolique lourdingue (le gars sur son longboard qui déploie ses ailes… ), …

La liste des points négatifs n’est pas négligeable mais elle doit s’écraser devant LE personnage de ce film, celui de la mère qui va se débattre dans ses contradictions, se débattre dans sa vie et se résoudre à ce que le film annonce dès le départ mais qui sera détourné de manière aussi inattendue qu’enthousiasmante.

Avant cela, il aura fallu se coltiner le personnage de la voisine, un personnage qui charge la barque de manière bien trop appuyée et qui aurait pu, en effet, me donner envie de rejeter tout le film. La prof qui a eu un parcours « difficile » et qui peine à parler mais qui va se régénérer au contact de ces voisins pas comme les autres. Sérieusement ? vous avez dit « clichés » ? Ne bougez pas, on va vous en servir plus que de raison !

Quel dommage car lorsqu’on revient aux aspirations de la mère pour son fils, à sa bataille contre cette situation impossible à gérer alors que ce dernier lui renvoie constamment à la figure qu’il ne fait qu’agir comme elle, on a le droit à des moments vraiment forts.

Bref, « Mommy » est loin d’être un chef d’œuvre et il n’y a pas, pour moi, de contestation possible concernant la Palme d’Or 2014 (oui « Winter Sleep » est bien au dessus) mais j’ai aimé l’évolution de ce duo mère/fils qui aurait pu être exaspérant, qu’on aurait pu sortir de leur situation d’une pirouette, mais qui paye au prix fort les contradictions dans ses désirs les plus profonds : envoyer valser la société mais avoir profondément envie d’en faire partie et réussir à croire en elle quand on ne peut plus faire face sans que cela soit perçu comme un choix totalement fait par défaut…
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Première :
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Studio / Ciné Live :
# #??
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Le protagoniste de Mommy est le symbole ­ excessif certes ­ d'une génération qui doit desserrer les liens de sa camisole de force pour vivre sa vie. Mommy est un choc. Qu'importe s'il changera ou non le monde, c'est le désir qui a fait naître cette espérance qui compte. Les films ont furieusement besoin de cette inconscience-là. Des films comme des adolescents turbulents. Personne ici ne peut lutter contre Steve et ses deux mommies. Leur monde est devenu nôtre. Leurs désirs aussi. Ils s'accordent parfaitement.
.O.


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