Eastern Boys
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Réalisateur : |
Robin CAMPILLO | ||
Acteurs : |
Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov, Danil Vorobyev, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 10 | |||
Date de sortie : |
02/04/2014 | |||
Titre original : |
Eastern Boys | |||
Note "critique" : |
2,86 | |||
Classement 2014 |
13 / 181 |
Résumé : |
.O xx |
.O Ils sont russes, roumains et polonais, ont 25 ans à peine, et traînent à la gare de l'Est. Un homme repère l'un d'entre eux et l'aborde discrètement pensant qu'il se prostitue. .O. |
Xavier |
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.O. 02/04/2014 Voici un conte de fée moderne qui revisite à la fois les personnages et leurs comportements tout en conservant les figures principales : la jeune fille est ici un adolescent pas loin de l’âge adulte, le méchant qui l’emprisonne est un jeune homme du même âge au physique de boxeur poids léger et le héros est un homme passe-partout qui lance l’histoire en proposant au premier nommé des relations tarifées. Il y aura des bonnes fées dont l’intervention providentielle dans le château débloquera la situation et plein de petits à côté qui donnent au film une tonalité aussi étrange qu’envoutante. Le début ne m'a pourtant pas convaincu avec ses titres de chapitre qui apparaissent à l'écran et déflorent directement l'action qui va suivre. Dans un bouquin ça m’énerve, au cinéma ça m'exaspère. Heureusement il n'y en aura que trois mais je n'arrive pas à comprendre l'intérêt d'expliquer au spectateur qu'il y a 3 parties dans le film alors qu'il doit bien s'en rendre compte s’il a les yeux ouverts !
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Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Pour Plusieurs genres cohabitent dans Eastern Boys. Flirtant avec le doc, bifurquant vers un Funny Games étonnant avant de glisser vers une étrange love story gay, le film ose de brusques changements de direction tout en préservant sa cohérence. Sa force, c'est de systématiquement déjouer les attentes. Et de refuser les concessions morales. Daniel, le héros, inspire peu l'empathie. ( ...) Il apparaît, selon les moments, prédateur ou victime. Oui, certains de ses actes dérangent. Et alors ? Le film, par ailleurs magistralement réalisé, n'en est que plus génialement inconfortable. Contre D'où la déception face à ce long métrage bancal, dont le début, trop long, donne le la. Il y a des morceaux de bravoure pourtant. Une ironie cruelle dans la façon dont le personnage principal subit une invasion, un réalisme abrupt dans les relations au sein de la bande et un sens aigu de la dérision, à la fin. Mais le coeur du film est ailleurs, hélas. Dans les liens qui se tissent, à huis clos, entre un homme amoureux et son protégé. L'un placide, l'autre apathique. C'est la partie la plus importante d'Eastern Boys, elle est complètement atone, agaçante, à force. Et suffit quasi à saboter le reste. |
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