Coldwater
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Réalisateur : |
Vincent GRASHAW | ||
Acteurs : |
P.J. Boudousqué, James C. Burns, Chris Petrovski, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 45 | |||
Date de sortie : |
09/07/2014 | |||
Titre original : |
Coldwater | |||
Note "critique" : |
1,66 | |||
Classement 2014 |
118 / 181 |
Résumé : |
.O xx |
.O Un adolescent de 17 ans est envoyé par sa mère dans un camp de rééducation tenu par un ancien officier, violent et sadique. .O. |
Xavier |
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.O. 10/07/2014 La critique se pâme devant le personnage principal qui a des faux airs de Ryan Gosling (oui... et... ?), à un jeu qui s'en rapproche (cette intensité dans le regard... cette économie de mots...) et moi j’hallucine : euh, les gars, on arrête le délire ? c'est juste le scénario et les dialogues qui sont mauvais !!!). Plus, sérieusement : la plupart des collègues qui partagent le quotidien du rôle principal sont expédiés en deux-temps trois mouvements, seul le "héros" intéressant les scénaristes qui ont galéré pour développer cette histoire. Première énorme erreur : jouer la carte « soft « pour le personnage principal. Gloubinours (petite dédicace à « monstre & Cie » :-p) dealait et n'hésitait pas à se faire respecter (vous comprenez ma pauvre dame, c'est obligatoire pour se faire respecter dans ce milieu !) mais il avait une petite amie qui essayait de le ramener sur le droit chemin et un bon copain donc ce n'était pas un méchant bougre... voyez vous même, grâce à des flashback bien sirupeux, comme le pauvre môme a déjà suffisamment été punit (snif…sortez les violons et les mouchoirs, c'est le moment de verser votre larme !). La réflexion sur l’existence de ce genre d'endroit aux USA ou ailleurs ? on l'oublie... A la place vous avez le long catalogue de "comment casser la volonté des personnes qui se rebellent ? Comment briser la solidarité qui pourrait les unir ?" à base de courses dans les champs, de tortures diverses et variées mais déjà vues et revues au cinéma (dans le genre tête brulée, "les poings contre les murs" est plus impressionnant). Dites les gars, vous pensez vraiment que pour ne pas laisser de trace il y a mieux que les coups de matraque en pleine tronche ? Non parce que là c'est vraiment primaire comme technique... Les ressorts dramatiques sont éventés, les personnages caricaturaux au possible (le directeur alcoolique, son équipe qui semble bien peu affutée, le médecin - éternel maillon faible de ce genre d'histoire car lui doit avoir une conscience... -, la police toujours à l'ouest....) et si la fin part en freestyle, elle aurait servi de point de départ idéal pour démarrer une réflexion sur ce genre d'institution et sur la manière de gérer des jeunes adultes qui n'ont plus aucun repère autre que celui de la violence ou ceux dangereux pour la société (et rien que ça, pour donner une définition acceptable je pense qu'on peut tenir quelques heures !) Bref, Coldwater vaut pour ses 5 dernières minutes mais il y a en a 100 avant qui risquent de vous faire décrocher. Le ratio est donc bien trop faible pour que je ne puisse le conseiller :) |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Le film surprend par son intensité, son atmosphère sombre et dérangeante et par sa violence réaliste. Dommage que l'évolution de Brad soit trop conventionnelle (...). .O. |
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