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03/01/2014
On va appeler ça le syndrome "Fruitvale Station", premier film vu cette année et dont les caractéristiques sont similaires à ce film polonais dont la bande annonce trop exhaustive, plombe un peu le long métrage qui met énormément de temps à se mettre en place et ne développe pas toutes les idées intéressantes que le scénario eflleure.

On pourra reconnaitre au film de jolies qualités techniques : les décors sont lumineux quelle que soit l'heure de la journée et les acteurs, dans leur ensemble, sont plutôt bon. Cela rend d'autant plus rageant cette absence de profondeur dans lesthêmes developpés. Que ce soit la vie en province (oups, pardon, il parait que ce terme est péjoratif et qu'il faut dire "en région" si j'en crois les quelques susceptibles du forum allociné :-p), le métier de prêtre avec ses doutes, ses envies et plus généralement sa vie... Que ce soit l'attitude de la hierarchie lorsque des rumeurs ou des faits avérés sont remontés... Que ce soit ce lien entre des gamins hors système et ces personnaes qui s'occupent d'eux...

Il y avait de nombreux chemins à parcourir plutôt que de filmer cette histoire d'amour trop polie qui enchaine quelques lieux communs et nous laisse en rase campagne sans idées à creuser sans reflexion à mener. On se consolera avec des choix musicaux sympathique et cette lumière qui irrigue tout le film ce qui, en ces courtes journées d'hiver, est plutôt agréable. Est-ce suffisant pour dépasser la moyenne ? non... est-ce suffisant pour être le meilleur des 4 films que j'ai vu depuis le début de l'année ? oui, mais c'est quand même insuffisant !
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