The major
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Réalisateur : |
Yury BYKOV | ||
Acteurs : |
Denis Shevod, Irina Nizina, Ilya Isaev | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 40 | |||
Date de sortie : |
06/11/2013 | |||
Titre original : |
The major | |||
Note "critique" : |
3,16 | |||
Classement 2013 |
8 / 163 |
Résumé : |
.O xx |
.O Sergueï Sobolev un officier de la police russe en route vers l'hôpital où son épouse va accoucher. Pressé, roulant vite et stressé, il renverse un enfant qui meurt à la suite de l'accident. .O. |
Xavier |
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.O. Ce film m'a vraiment emporté pendants ses trois premers quarts : je me suis dit que c'était exactement le film à montrer aux gens qui disent "moi je suis dans les clous et je galère alors que lui il "triche" et réussit". Ma réponse habituelle est que lorsqu'on suit les clous, on peut se sentir "trop bon, trop con" mais qu'au moins on peut se regarder dans la glace, regarder nos amis sans arrière-pensées, ne pas se dire qu'un jour ça va nous revenir en pleine gueule et qu'on va devoir payer pour ce qui a été fait. Le choix de cette solution médiane va declencher un engrenage qui emportera sur son passage le personnage principal mais également tout ceux qui seront, de près ou de loin concerner par cette affaire. J'ai beaucoup aimé l'implication des collègues/amis : quel est leur rôle dans le drame ? pouvait-ils être de bons conseillés dès le départ ? Aurait-ils été écoutés ? le film interroge donc notre attitude comme acteurs mais aussi comme spectateur ce qui est un joli tour de force... A coté de cela, il garde une tension constante qui est totalement en phase avec l'état d'esprit du personnage, les scénaristes ayant eu l'intelligence de ne pas s'égarer sur les jours/mois/années suivant le drame mais sur les heures qui le suivent, ce qui empêche de prendre du recul et mène rapidement à la croisée des chemins. |
Première :
¤ ¤ ¤
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Studio / Ciné Live :
# # # (+) |
.O. Dans ce film, il n'y a de blanc que la neige. Tout le reste est en noir et gris foncé. (...). L'interprétation est intense, la mise en scène nerveuse, les décors oppressants et l'atmosphère constamment froide, malsaine et terrifiante. La fin s'avère moins maîtrisée, plus précipitée, mais le film est sauvé par sa logique et son côté sans compromis. À la russe. .O. |
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