Syngué Sabour - Pierre de patience

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Réalisateur :
  Atiq RAHIMI
Acteurs :
  Golshifteh Farahani, Hamidreza Javdan, Hassina Burgan, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 40
Date de sortie :
  20/02/2013
Titre original :
  Syngué sabour
 
Note "critique" :
  2,66
 Classement 2013
  71 / 163

Résumé :
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En Afghanistan, durant la guerre, une jeune femme veille son mari plongé dans un profond coma provoqué par une balle logée dans sa nuque. Elle lui confie son quotidien, les miliciens qui fouillent la maison, ses peurs et la guerre qui continue.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
03/03/2013
Le livre a obtenu le prix Goncourt en 2008 ? Hum... il faudra qu'un jour je me lance dans le rattrapage de ces bouquins récompensés par la critique mais je comptais sur cette adaptation faite par l'auteur en personne pour voir ce que ça donnait.

Le résultat est bancal, la faute à l'histoire qui doit surement très bien passer à l'écrit mais qui oblige l'actrice principale à une performance quasi impossible. Tenir un quasi-monologue d'1h40 ? Cela relève de la gageur et j'avoue ne pas avoir tenu, manquant de m'assoupir plus d'une fois.

Il faut dire que l'histoire de cette "pierre de patience" s'avère somme toute assez linéaire, les rares éléments extérieurs à cet échange entre une femme et son mari muré dans un coma silencieux étant assez "gros" : un soldat qui bégaye (qui est orphelin et maltraité par son supérieur... il n'y avait rien à ajouter ?), deux enfants que l'on voit très peu tout comme la tante dont il est pourtant souvent question.

L'explication sur le principe de la "pierre de patience" lance un processus assez attendu et entre deux assoupissements, je me suis demandé comment vivait cette femme qui semble uniquement veiller son mari alors qu'elle à également deux filles dont elle doit s'occuper. Comment se passe la vie dans ce pays en guerre ? L’histoire se concentre uniquement sur la relation entre cette femme qui ouvre son cœur alors que son mari ne peut répondre... Procédé facile qui pour moi n'a pas la force ressentie dans "Wadjda" sortie récemment et qui permettait de s'interroger davantage sur la place des femmes dans certaines sociétés.

A la place, on a une "révélation finale" qui fait froid dans le dos dans ce qu'elle implique pour la femme mais qui ne permet pas au film de "grandir" et au message du réalisateur de mieux passer. Cette pierre de patience est donc celle qui sera nécessaire au spectateur pour tenir éveillé pendant cette grosse heure et demie qui voit Golshifteh Farahani faire de son mieux pour nous garder dans le film (malheureusement sans réussite pour moi). Peut-être serez-vous plus réceptif ? je vous le souhaite car le sujet le mérite mais, sinon, prévoyez un bon coussin :-p
.O.


Première :
¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # # (+)
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On ne sait guère si l'image du directeur de la photo Thierry Arbogast, drapée dans de somptueuses étoffes, finit par trop adoucir la gravité de cette histoire ou, au contraire, la rend accessible. Ce qui rend ce film bouleversant, c'est l'inversion des rôles lorsque, dans ce monde qui confère aux femmes le sordide statut d'objet, c'est l'homme qui se trouve à son tour réifié. S'ouvre alors une parenthèse grisante où l'on se met à rêver avec elle d'une autre justice. Un message poignant, encapsulé dans un beau moment de cinéma. 
.O.


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