Shokuzai, celles qui voulaient oublier

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Réalisateur :
  Kiyoshi KUROSAWA
Acteurs :
  Kyôko Koizumi, Sakura Ando, Chizuru Ikewaki ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  2 h 30
Date de sortie :
  05/06/2013
Titre original :
  Shokuzai
 
Note "critique" :
  2,83
 Classement 2013
  37 / 163

Résumé :
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Quatre fillettes ont été les témoins de l'assassinat d'une camarade de classe, Emili. Quinze ans après, trois d'entre elles veulent oublier ce sinistre souvenir.
.O.

Xavier

@ @

.O.
02/06/2013
Un film japonais ? Évidemment ça m'intéresse surtout que l'extrait intrigue et qu'après le très mauvais "Sous surveillance" de Robert Redford sur la façon de gérer son passé lointain, voir un film qui démarre sur les mêmes bases ne peut que confirmer qu'il y avait (bien) mieux à faire :-)

Le résultat n'est pas totalement convaincant mais il faut dire que si le film prend son temps (c'est l'adaptation d'une série japonaise en 5 épisodes mais je doute que beaucoup de choses soient passées à la trappe car il y a tout de même 4h30 de films entre celui-ci et le suivant) il laisse surtout dubitatif sur les codes de la vie japonaise. Il faut réussir à se sortir de nos habitudes d'Européen pour rentrer dans ce premier segment vraiment surprenant. On cherche pendant un moment le rapport avec le fait divers d'origine avant de voir les pièces du puzzle se mettre en place : ne pas oublier c'est donc refuser de grandir, et ceci est illustré d'une drôle de manière qui ne laisse guère de doutes sur l'issue de cette première histoire. La seconde, dans le milieu scolaire, est plus facilement abordable : les petites mesquineries des uns et des autres, ce qui pousse à l'action... voilà de quoi s'interroger sur nos motivations d'adultes par rapport à notre vie (et nos traumatismes ?) d'enfants.

Le film est intéressant mais pour le moment la réflexion prend le pas sur le plaisir de voir ces histoires, l'envie de m'impliquer dans les destins de ces filles ne s'est pas faite assez ressentir à mon goût : elles sont vraiment trop lointaine ma vie et des codes qui la régissent et comme j'ai toujours été nul en langue étrangère, je galère un peu dans la transposition des sentiments ressentis lors du visionnage de ce film à des choses plus personnelles ce qui explique la note assez moyenne.

Enfin, j'attends quand même les autres histoires, le film étant découpé entre "celles qui voulaient se souvenir" qui nous sont montrées juste après l'histoire racontant le drame et "celles qui voulaient oublier" qui sera vu quelques jours (semaines) plus tard quand le spectateur lui-même aura un peu oublié les détails de ce fait divers sordide...

23/06/2013
La première partie de ce diptyque m'avait intrigué, la seconde m'a ennuyé, la faute à deux histoires moins passionnantes et un épilogue qui n'en finit pas, les enjeux exposés étant illustrés en long large et travers jusqu'à l'overdose.

Le troisième segment avec cette petite qui est brimée par sa mère et qui essaye de trouver sa place tant bien que mal avec son frère est assez surprenant. Encore une fois, le meurtre a arrêté le "développement" de cette jeune fille qui s'assimile à un ours et qui n'arrive pas à devenir une femme. L'aide de sa belle sœur semble lui permettre d'enfin vivre mais sa disparition et les soupçons qu'elle à sur l'attitude de son frère la ramène à son état initial et la pousse à agir. Le titre est donc trompeur et il faut se souvenir qu'à l'origine le film est une série télé car il n'est pas question "d'oublie" dans ce segment (ni les autres) les conséquences du meurtre d'Émilie étant seulement assumés d'une autre manière....

Le quatrième segment montre une femme manipulatrice au possible et une histoire assez tordue qui est la meilleure de ce second volet. Là encore, l'envie d'oublier n'est pas vraiment présente et c'est plutôt l'utilisation de ce lourd secret qui est montrée avec un personnage sans remords et prêt à tout : enfin la mère d'Émilie trouve en face d'elle un adversaire qui ne s'aplatit pas et se révolte et cela donne de jolies étincelles.

Le film aurait du se finir sur ce volet mais l'épilogue qui dure plus d'une demi-heure gâche complètement le film, le rythme du film tombant dans une léthargie qui donne l'impression que le réalisateur et les scénaristes ne savaient pas comment remplir ce tenir pour remplir ce dernier segment. C'est bien dommage car lorsqu'on sort du cinéma, c'est souvent la fin du film qui donne la "première impression" est heureusement que j'ai tapé la critique pour me rendre compte qu'il y avait plus à sauvé que ce que je pensais dans cette seconde partie.

Bref, Shokuzai reste fait pour être vu en 5 parties, sur un temps assez long qui permettra d'apprécier au mieux chacune de ces histoires mais son passage au cinéma m'aura permis de découvrir cette serie/film qui n'est pas forcément très réjouissante mais change de ce qu'on voit habituellement sur les écrans ce qui est agréable. Vous laisserez vous tenter par ce voyage dans un Japon loin de l'image que l'on se fait du pays du soleil levant ? si vous ne craignez pas les voyages difficiles, je vous le conseille :o)
.O.


Première :
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Studio / Ciné Live :
# # # # (+)
.O.
Diviser en chapitre, chaque segment oblige à se plonger dans l'intimité d'une jeune femme différente et ainsi pénétrer dans une ambiance nouvelle. La mise en scène de Kiyoshi Kurosawa parvient merveilleusement à faire le lien entre toutes ces histoires. Et pas seulement par la seule force du récit. En effet, la grâce de son regard parvient à décrire, avec une égale puissance, la douceur comme la violence et chaque histoire semble infuser dans la suivante, jusqu'à l'inévitable dénouement. Il en résulte une atmosphère étrange aux limites du réel. L'interprétation, elle, est parfaitement au diapason de cette inspiration. Un vrai coup de maître! 
.O.


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