Metro Manila

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Réalisateur :
  Sean ELLIS
Acteurs :
  Jake Macapagal, Althea Vega, John Arcilla, ...
     
Genre :
  Thriller
Durée :
  1 h 55
Date de sortie :
  17/07/2013
Titre original :
  Metro Manila
 
Note "critique" :
  2,66
 Classement 2013
  65 / 163

Résumé :
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Esperant une vie meilleure, Oscar Ramirez quitte avec sa famille les montagnes du nord des Philippines pour s'installer à Metro Manila. Il ne sait pas encore que dans cette ville où règne le crime et la mort, lui et les siens sont des proies idéales de la pègre.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
06/08/2013
L'accroche, sur l'affiche, annonce tout un programme "Les hommes désespérés font des choix désespérés", phrase en effet prononcée dans le film mais ce n'est pas la réplique qui illustre pour moi le mieux ce film, le sentiment donné par la femme d'oscar quand elle dit qu' "il arrive parfois que l'on tombe et que la seule chose à laquelle on puisse se raccrocher soit la lame d'un couteau" m'ayant bien plus marqué tout en lançant diverses réflexions que ce film ne manque pas de créer chez le spectateur.

On m'avait mis en garde sur ce film réalisé par Sean Ellis, le réalisateur de l'excellent "Cashback" qui avait atteint la seconde marche du podium des films vus lors de l'année 2007 : " Si tu connais le cinéma de Brillante Mendoza la comparaison sera affligeante!"... il s'avère que je n'ai vu qu'un film de ce réalisateur et que je ne suis pas un spécialiste des Philippines donc si vous êtes comme moi, peut-être serez vous moins dur avec ce film qui, pour moi, n'est pas à jeter bien que l'idée de départ soit assez mal développée.

Que dire de cette petite famille qui décide de quitter la campagne pour la ville dans l'espoir de trouver une vie meilleure ? Que Sean Ellis avait devant lui de quoi faire une belle étude sur l'humain et sa capacité à toujours exploiter plus faible que lui. Malheureusement il arrête la "chaine alimentaire" sur notre petit Oscar qui est blanc comme neige et ne comprend pas qu'il arrive dans un monde qui ne l'attends pas... pourquoi pas,la "contamination" sera intéressante à observer... ou pas :-(

Après une introduction bien maitrisée, le scénario passe en mode pilotage automatique avec ces transporteurs de fonds qui aimeraient récupérer une part de ce qu'ils transportent puis se faire la belle pour en profiter : le thème était peut-être vierge au cinéma lorsqu'est sortie le film "les convoyeurs" en 2004, mais l'affaire Tony Muselin et tout le blabla autour qui a mené jusqu'au film "11.6" (que j'avais raté au cinéma) font qu'aujourd'hui il n'y a guère de surprises à attendre de cette base de départ.

On me dira que j'aime les histoires qui finissent mal et je répondrai que j'aime les histoires qui se tiennent. La première partie du film en fait partie mais après il fallait faire des choix sur l'attitude du "héros" et sur les conséquences sur sa vie et celle de ses proches. La solution choisie par Sean Ellis et son scénariste est tout simplement improbable et elle enlève toute sa force au film qui laisse un gout de "facilité" qui est assez désagréable.

Bref, le coup de maitre de "Cashback" est bien loin mais le film propose une situation de départ qui fait réfléchir : que pouvait attendre cette famille de la vie ? La campagne, la ville où pouvait-elle s'épanouir ? Est-on toujours et/ou doit-on toujours exploiter plus faible que soi pour exister (tout en étant exploité nous aussi par plus fort que nous) ? Voici quelques-unes des questions auxquelles on réfléchit bien après être sorti de la salle de cinéma ce qui, pour moi, est tout aussi important que le film en lui-même :-) Du coup, je suis embêté au moment de donner ma note finale car le film en lui-même est loin d'être excellent... entre @@(-) et @ mon cœur balance mais j'ai envie d'être positif alors ça sera @@(-)... en tout cas jusqu'à la fin de l'année, le classement final permettant de faire quelques petits ajustements ;-)
.O.


Première :
¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # # (+)
.O.
La force romanesque et tragique du film réside dans sa façon d'entremêler les codes du néoréalisme avec ceux du polar. Tout en filmant la métropole grouillante et menaçante comme un personnage à part entière et à personnalités multiples. Imprégnation sociétale autant que sociale que le cinéaste égare dans sa seconde partie, où il réduit son scénario à un cinéma de genre de correcte tenue mais plus convenu.
.O.


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