Ma vie avec Liberace

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Réalisateur :
  Steven SODERBERGH
Acteurs :
  Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  2 h 00
Date de sortie :
  18/09/2013
Titre original :
  Behind the Candelabra
 
Note "critique" :
  2,50
 Classement 2013
  99 / 163

Résumé :
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Liberace, pianiste de génie, artiste hors norme et célèbre animateur de shows à la télévision américaine, aimait la démesure sur scène et dans les coulisse de sa vie. Portrait d'un homme éxubérant et secret des années 1960-1970.
.O.

Xavier
@

.O.
29/09/2013
On m’en avait dit le plus grand mal (un cousin qui l’avait vu puisque le film a été diffusé à la télé aux USA il y a de nombreux mois) et le plus grand bien («  Je regrette que le titre original "Derrière le candélabre" n'ait pas été conservé car il résume bien cette vie clinquante et passionnée, ce feu d'artifice démesuré de paillettes étincelantes, et, derrière ce kitsch éblouissant et outrancier...quelque chose de si terrible, de tragique ...cette hantise du vieillissement et de l'inéluctable déclin de toute chose , que Soderbergh filme avec une mise en scène baroque sublime. Michael Douglas et Matt Damon font des compositions hallucinantes. Si Soderbergh abandonne désormais le cinéma (pour la peinture, a-t-il déclaré), il le fait en apothéose! » pour une collègue de forum qui a d’habitude des gouts similaires aux miens… sauf ces derniers temps puisque son avis sur « Blue Jasmine » de Woody Allen est également contraire au mien).

Je n’avais pas prévu de voir ce film, la bande-annonce présentant Liberace, un illustre inconnu pour moi, ne m’ayant pas emballé. Il faut dire que la présence de Jason Bourne/Matt Damon autour de Michael Douglas sonnait de manière bizarre et que cette histoire d’amour entre deux hommes qui vivaient dans les années 1975-1980 ne semblait pas renversante.

Qu’en est-il une fois le film vu ? J’ai eu l’impression de voir le déroulé classique des films de mafioso transposé dans le monde de la comédie romantique : vous suivrez donc l’ascension de Scott Thorson petit minot qui va tomber sous le charme du caïd Liberace et va grandir auprès de lui, être façonné par lui et va inéluctablement chuter comme dans tout bon film balisé « Scarface & cie ». Ceci est annoncé dès les premières scènes et la suite du film ne fera que confirmer cette ascension/déchéance avec drogue, mensonge et moments d’intense satisfaction consumériste (j’ai 4 voitures 6 Rolex 2 maisons…).

Je me suis ennuyé devant ce personnage de Liberace qui est obligatoirement aussi charmant sur scène que casse-bonbon dans la réalité, qui consomme la chaire fraiche pour se garder un semblant de jeunesse (la chirurgie esthétique aidant, moment ou Soderbergh se fait plaisir pour montrer que dans ces moments-là, on coupe dans le gras… quel intérêt ?) quitte à vivre très entouré mais mourir seul.

Non, vraiment, le clinquant de la reconstitution ne m’a pas convaincu et c’est avec un ennui poli que j’ai vu passer ces deux heures. Suis-je trop jeune pour comprendre la réflexion sur le vieillissement aperçu dans le film ? Peut-être… ou alors j’aurai aimé quelque chose de plus fin, un personnage de Matt Damon moins benêt et plus lucide, … Bref, beaucoup plus que ce que le film propose.
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Première :
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Studio / Ciné Live :
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Car malgré quelques paillettes (la trilogie Ocean's Eleven...), c'est surtout le clair-obscur qui intéresse Steven (Sexe, mensonge & video, Hors d'atteinte, Bubble...) Les shows de Liberace se placent donc volontiers en marge ou hors-champ du film pour mettre en lumière la divine idylle de l'homme avec un apollon de passage (Matt Damon méconnaissable et impeccable). C'est ce dernier qui est le vecteur du récit. Tout est vu à travers des yeux amoureux mais toujours lucides. La passion ne pouvant se jouer qu'en secret (Liberace cachait son homosexualité pour préserver son aura de sex-symbol), le film est resserré autour des deux personnages prisonniers volontaires des quatre murs de la villa baroque de la star.

Liberace c'est bien-sûr Michael Douglas, l'acteur revenu d'un combat avec la maladie, démontre toute l'intelligence et la mesure de son interprétation. Le piège aurait été de surjouer les folles lubriques, Douglas trouve parfaitement la mesure, la note juste. Sans extravagance. Quant à Soderbergh, il retrouve la grâce de ses débuts. De Sexe, mensonge et vidéo à Sexe, mensonge et piano, une boucle est bien bouclée.
.O.



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