Ilo Ilo

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Réalisateur :
  Anthony CHEN
Acteurs :
  Yann Yann Yeo, Tianwen Chen, Angeli Bayani, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 40
Date de sortie :
  04/09/2013
Titre original :
  Ilo Ilo
 
Note "critique" :
  2,16
 Classement 2013
  42 / 163

Résumé :
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xx
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Jiale, un petit garçon turbulent, vit avec ses parents à Singapour. Les rapports familiaux tendus avec l'enfant obligent sa mère à embaucher une nounou, teresa, une jeune Philippine. Cette dernière va devenir le souffre douleur de l'enfant. Caméra d'Or au Festival de Cannes.
.O.

Xavier
@ @

.O.
08/09/2013
Ce film qui a reçu la caméra d'or à cannes (créé en 1978 par Gilles Jacob pour encourager de jeunes artistes au talent prometteur. .. et souvent passé inaperçu si j’en juge aux 2 films vainqueurs de la compétition que j’ai eu l’occasion de voir lors des 15 dernières années) semble pendant la première partie bien trop linéaire. Les personnages agissent de manière systématique avant que, petit à petit, la machine se dérègle ce qui aboutit à l’inévitable carapace fêlée qui montre que derrière tout « monstre » se trouve un gentil petit enfant…

Le discours est joli et, à travers ce gamin, j'ai revu pas mal d'élèves de mon précédent collège qui donnaient envie de les materner comme de les étrangler. L'histoire de cette nounou qui abandonne elle-même son gamin pour s'occuper d'un autre gamin qui, finalement, est lui aussi à la dérive au niveau de ses relations avec ses parents est tout sauf mièvre mais j’aurai aimé qu’il reste plus difficilement déchiffrable, qu’il oblige à vraiment se poser des questions sur sa manière d’agir qui le mène dans le mur, quitte à y laisser des plumes.

Malheureusement de ce que j’ai lu, le réalisateur a voulu rendre hommage à sa propre « nounou » ce qui limitait les possibilités. Dommage car, dans une société où montrer la moindre faiblesse semble inadmissible, on se demande quelles sont les chances de la nounou puis des parents sur qui retomberaient les problèmes. Le film choisit une voix moins torturée et montre que personne n'est dupe quant à l’attitude de petit ni insensible à ses histoires.

Bref, rien de transcendant mais un film qui naviguera autour de la moyenne (mais c’était mon 4ème film d'une journée plutôt faiblarde donc j’ai du mal à savoir ce que j’en aurais pensé si je l’avais vu en « solo »). Aller, on va dire qu’il faut être optimiste et que c’est toujours agréable de voir des films qui asiatiques autres que ceux en mode « bastons de partout ». Il n’empêche, le souvenir au moment d’écrire ma critique n’est pas énorme et à la fin de l’année je l’aurai complètement oublié (et c’est dans 3 mois !).
.O.


Première :
¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # (+)
.O.
Au fond, toutes les crises se ressemblent. En situant son premier film dans le Singapour de 1997, alors que le pays plonge dans la récession, Anthony Chen brosse le portrait d'un mal-être universel, intemporel. L'intrigue, apparemment simple, dit la peur qui verrouille les coeurs, la honte qui pourrit le couple, l'espoir qui s'éteint. Tout cela grâce à quatre personnages. Une mère débordée par son boulot qui ne voit plus les siens, un père consterné par son licenciement, un gamin mal aimable à force d'être mal aimé et une nounou philippine aux désirs ténus, en guise de révélateur. Écriture fine, mise en scène sobre. Des débuts prometteurs.
.O.


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