Django unchained

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Réalisateur :
  Quentin TARANTINO
Acteurs :
  Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, ...
     
Genre :
  Western
Durée :
  2 h 45
Date de sortie :
  16/01/2013
Titre original :
  Django Unchained
 
Note "critique" :
  3,83
 Classement 2013
  9 / 163

Résumé :
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Deux années avant la guerre de Sécession, un chasseur de primes, le Dr Schultz, libère Django des chaînes de l'esclavage. Ce dernier va l'aider à poursuivre un dangereux gang, celui des frères Brittle qui a kidnappé sa fiancée.
.O.

Xavier
@ @ @

.O.
25/01/2013
Je ne suis pas un grand fan de Quentin Tarantino hormis « Pulp Fiction » qui m’avait bien marqué mais, après avoir touché le fond avec son « Boulevard de la mort », son « Inglorious Bastards » m’avait agréablement surpris et ce « Django unchained » m’aura plutôt convaincu.

Comme souvent chez le réalisateur, la bande d’acteurs qui occupe les premiers rôles est de toute beauté : Christoph Waltz ne retrouve pas le rôle exceptionnel qu’il avait dans le précédent film de Tarantino mais il reste une valeur sure, Jamie Foxx est un Django très convaincant, Léonardo di Caprio et Samuel L. Jackson remplissant parfaitement les rôles de méchants.

Coté scénario, pas de construction alambiquée, mais une histoire assez linéaire qui n’est pas trop plombée par la manie du réalisateur de mettre des dialogues de 50 lignes… cela rend d’autant plus flagrant les quelques passages surdialogués (je pense surtout à la scène de l’attaque du KKK et à la discussion suivante dont on n’a franchement rien à faire) mais leur donne aussi un petit coté « marque de fabrique » acceptable bien que le rythme du film en pâtisse.

Il faut dire que le film prend son temps, 2 heures et 45 minutes exactement pour nous raconter une histoire assez simple et qu’il n’en profite pas pour pousser à la réflexion sur un sujet pas simple à traiter avec plus de deux cents années de recul : l’esclavage. Le combat dans la maison de Di Caprio est assez dérangeant (donc réussi) mais pour la suite, l’histoire se concentre plus sur ces deux chasseurs de prime que sur le contexte historique, les traits d’humour de Christoph Waltz et le second degré de certains dialogues portant plus à la parodie de western qu’à l’étude d’une période peu glorieuse.

Il faut donc prendre Django comme une fantaisie, comme toujours illustrée de manière sonore par un patchwork musical qui ne m’a pas semblé avoir de « chanson phare » comme l’ont été « Battle Without Honor or Humanity » dans Kill Bill ou «  Pumpkin And Honey Bunny » dans Pulp Fiction mais qui s’apprécie malgré quelques longueurs.

Le meilleur film de janvier ? ce n’était pas compliqué vu l’absence de concurrence mais quand même, le film vaut le coup d’œil :o)
.O.


Première :
¤ ¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # # # (+)
.O.
On pourra toujours se livrer à une analyse poussée du cinéma de Tarantino, s'amuser des références qui lui servent à nommer ses personnages, le pur plaisir semble cependant le moteur principal de son travail. Un plaisir du jeu, qui le pousse à célébrer le cinéma à chaque scène, comme lorsque Christophe Waltz demande à Jamie Foxx de tenir un rôle pour voir ses plans réussir, ou comme dans Inglourious Basterds lorsque Goebbels réunissait autour de lui des gloires du cinéma allemand. Des mises en abymes qui procurent à la fois de la profondeur à ses films, tout en abolissant toute distance entre séries B, voire Z, et préoccupations d'auteur majeur. Une recette efficace pour réussir ce spectacle affreusement réjouissant. 
.O.


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