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22/04/2012
Rappelez moi qui a fait ce film ? Steven Soderbergh ? Vous voulez dire, le gars palmé à cannes pour "Sexe, mensonge et Vidéo" en 1989 (tiens, d'ailleurs je l'ai pasvu ce film), mais aussi de la série gentillette des "Ocean eleven/tewelve/13", de la biopic du "Che" et de... 7 autres films sur la période 2009/2011... oui, oui, on parle bien du même gars qui semble filmer plus vite que son ombre ou, plus simplement, laisse diriger ces films par cette dernière.

Franchement, le deal a du être simple : d'un coté, Steven devait payer ses impôts... de l'autre, les producteurs devaient chercher un nom qui fait son petit effet pour augmenter la visibilité d'un film lambda... de fait, ça a marché puisqu'après avoir vu la bande-annonce je me suis dit "ça parait vraiment cousu de fil blanc" ce qui ne m'a pas empêché de laisser suffisamment de crédit au réalisateur pour me laisser embarquer pour un petit tout de manège tellement convenu qu'on en ressort blasé.

Le casting laisse tout de même rêveur avec Michael Fassbender, Ewan McGregor, Channing Tatum, Mathieu Kassovitz et Antonio Banderas qui vont tourner autour d'une Gina Carano qui envoie des parpaings avec facilité.

Nous avons donc un réalisateur de renom, un casting aux petits oignons mais... où est passé le scénariste ? Mince, on l'a oublié ! Pas grave, avec internet on trouve tout aujourd'hui... cherchons avec des mots clés classiques : "espionnage, équipe, mensonge, rebondissements" et prenons le premier résultat sur Google sans chercher plus loin. C'est bon, vous avez "pi(é)gé(e)" !

Aller, ce n'est pas bien grave si vous avez la carte illimitée, mais je me dis que ceux qui auront payé 10 euros la séance pourront trouver la pilule amère donc garder ce film pour une soirée télé lorsque vous êtes claqué et que le film ne sert qu'à vous plonger dans une plus profonde léthargie :-p Sinon, fuyez !
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La mise en scène est impeccable, la direction d'acteurs parfaite (beaux débuts au cinéma pour la kick-boxeuse Gina Carano), le casting de seconds rôles impressionnant (Fassbender, Douglas...). Mais le tout manque de souffle et d'originalité. Alors qu'il alternait blockbusters et films pointus, Soderbergh enchaîne désormais les films choraux à l'environnement interchangeable. On reste donc sur notre faim. 
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