Holy Motors
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Réalisateur : |
Leos CARAX | ||
Acteurs : |
Denis Lavant, Edith Scob, Eva Mendes, ..... |
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Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 55 | |||
Date de sortie : |
Holy Motors | |||
Titre original : |
04/07/2012 | |||
Note "critique" : |
3,00 | |||
Classement 2012 |
48 / 101 |
Résumé : |
.O xx |
.O Monsieur Oscar dans une grande limousine voyage de l'aube à la nuit, de vie en vie. Grand patron, criminel, clochard, père de famille respectable... Il est tout ces personnages mais, lui, qui est-il ? .O. |
Xavier |
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.O. De ce que j'ai lu sur les forums, les références aux films des 100 dernières années sont multiples mais je n'ai pas vu le panneau d'avertissement en rentrant dans la salle "attention, film compréhensible niquement par les cinéphiles de plus de 50 ans ou ceux qui ont vu toute ma filmographie". "Pola X" date de 1999 et, si je me souviens en avoir entendu parler à sa sortie, je n'avais pas eu l'occasion de le voir..., "les amants du pont neuf" date de 1988 et j'allais peu au cinéma à ce moment-là (ou pour voir "Croc Blanc" avec ma première paire de lunettes :-p )... Ainsi, je n'avais clairement pas les armes pour "comprendre" ce film ce qui se confirme quand je lis les messages sur les forums d'Allociné citant des films comme "Max mon amour", "Yeux sans visages", "Judex"... des cinéastes qui me sont inconnus comme Franju et d'autres références qui doivent être connues d'un nombre relativement restreint de spectateurs. Sans ces clefs, il est difficile d'expliquer la sensation ressentie lors de cette balade d'environ deux heures au côté d'un personnage assez mal identifié qui semble être un tueur qui se déguise pour des "missions" dont on ne sait rien et dont on ne comprend pas grand-chose. Il y aurait une critique du cinéma, bien visible lors de la scène du cimetière mais, là encore, on sent un message destiné aux initiés dont je ne fais définitivement pas partie ! Enfin, à la différence de "De Rouille et d'Os", "Moonrise Kingdom" et "Cosmopolis" (dont il fait échos avec ses voyages en limousines...) tous sélectionné à Cannes et sous la moyenne pour moi (et visiblement pour le jury qui ne les a pas récompensés), ce "Holy Motors" a une part de mystère qui joue pour lui et permettra au film de surnager un peu... mais c'est assez frustré que je suis sorti de la salle, avec le même ressenti que j'avais eu lorsqu'au collège j'étais tombé sur un sujet de maths du baccalauréat : cela m'avait intrigué même si je n'en comprenais pas le moindre mot et que j'avais envie de comprendre ce que je voyais. Ici c'est la même chose ce qui explique ce @@(-) surement gentil mais bien éloigné des réactions extatiques de nombreux journalistes (qui nous la joue Terrence Malik, cinéaste maudit et tout le toutim). Bref, si je n'ai pas rejeté en bloc ce que j'ai vu comme ce fut le cas de "Cosmopolis" le seul mot qui me vient à l'esprit de la salle est celui d'un grand sage : "m'enfin" (copyright Gaston Lagaff). |
Première :
¤ ¤ ¤
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Studio / Ciné Live :
# # # # (+) |
.O. On tremble souvent à l'idée que le film sombre dans une folie stérile, que se rompe ce mince filin qui le relie encore au spectateur. Mais Carax récupère toujours son récit et étaye précisément son édifice. Dans un chaos magnifique, il nous livrera ses visions pour "la beauté du geste", comme le répète son héros protéiforme et alter ego. Attention, Carax est de retour. .O. |
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