Broken
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Réalisateur : |
Rufus NORRIS | ||
Acteurs : |
Tim Roth, Cillian Murphy, Bill Milner, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 30 | |||
Date de sortie : |
22/08/2012 | |||
Titre original : |
Broken | |||
Note "critique" : |
3,16 | |||
Classement 2012 |
1 / 101 |
Résumé : |
.O xx |
.O Après avoir été témoin d'une violente agression, Skunk réalise que son quartier, son école et sa vie au quotidien ne sont devenus que brutalité. Dans un univers désormais hostile, le nid douille de son enfance a disparu. Doit-elle tout quitter ? .O. |
Xavier |
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.O. Quelle est l'histoire de ce "Broken" ? Le résumé que j'avais lu parlait d'une gamine qui assistait a une agression et qui, du coup, ne voyait plus son quartier sous le même angle. Comme tout résumé, celui-ci tente de décrire en quelques mots une situation bien plus compliquée et j'aurais bien été embêté si l'on m'avait demandé de le changer pour un autre plus proche de la réalité. "Broken", c'est une caméra qui suis la vie d'un quartier avec ses joies et surtout ses peines, ces petites jalousies et ses grandes rancœurs et, au milieu de tout ça, une gamine qui grandit. On arrive en cours de route, on repart avant la fin mais cela suffit à nous "attraper" et à se sentir concerné par les personnages qui peuplent cette petite communauté un peu fêlée. Le portrait des adultes est loin d'être rassurant bien que chacun ait des circonstances atténuantes (souvent l'amour aveugle, qui n'excuse pourtant en rien l'attitude). Finalement, comme souvent ils réagissent comme des gamins, au premier degré et avec méchanceté ce qui semblerait dire qu'on ne grandit pas, qu'on devient juste plus fort et avec plus d'autorité ce qui permet juste de faire... plus de dégâts. Pas très cool comme constat et bien éloigné de la dernière production de Ken Loach ("La part des anges"). On devrait sortir déprimer de ce genre de séance mais la petite actrice qui joue Skunk a de l'énergie à revendre sans pour autant passer pour la gamine donneuse de leçon et l'on s'attache à cette petite, on comprend ses sensations lorsqu'elle évolue dans ce monde qui n'est pas le nôtre et dont, elle aussi, se sent déconnectée. Bref, pour une fois je suis 100% d'accord avec Ciné live et j'aime cette comparaison avec les peintres impressionnistes : sans jamais en faire trop Rufus Norris nous happe littéralement dans son univers et la balade ne laisse pas indemne. Si vous n'êtes pas en forme, évitez ce film qui ne vous redonnera pas le sourire mais sinon, n'hésitez pas à embarquer pour ce film qui sera assurément dans mon top10 de l'année (et même tout en haut :-) ) ! |
Première :
¤ ¤ ¤
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Studio / Ciné Live :
# # # (+) |
.O. Ce n'est qu'un bout de rue, dans une banlieue anglaise comme il en existe tant. Trois maisons, trois familles dysfonctionnelles, trois chagrins tapis à l'abri des portes closes, une fillette qui s'accroche au soleil quand bien même les orages des hommes la frappent de plein fouet et la compassion infinie d'un réalisateur qui, derrière l'infamie, happe des vies meurtries, des amours malmenées. Par touches impressionnistes. En usant d'ellipses qui sont autant de claques, rattrapées par de minuscules flash-backs. D'abord l'estocade, ensuite son mobile. Touché. .O. |
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