Les chemins de la liberté
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Réalisateur : |
Peter WEIR | ||
Acteurs : |
Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, ... | |||
Genre : |
Aventures | |||
Durée : |
2 h 15 | |||
Date de sortie : |
26/01/2011 | |||
Titre original : |
The Way Back | |||
Note "critique" : |
2,00 | |||
Classement 2011 |
80 / 104 |
Résumé : |
.O xx |
.O 1940, un goulag en Sibérie. Un groupe de prisonniers qui n'ont rien à perdre se lancent dans une aventure impossible et s'évadent. Le froid, la cheleur, la faim, les dissensions, des milliers de kilomètres à parcourir avant de gagner l'Inde, au delà de l'Himalaya. Une grande évasion inspirée de l'histoire vraie de Slawomir Rawicz. .O. |
Xavier |
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.O. Tout était donc réuni pour un film prenant aux trippes et pourtant, cette looongue traversée est ennuyeuse au possible... ce n'est pas faute d'avoir essayé de me mettre à la place des protagonistes (en me souvenant du petit mois qu'on a mis, avec Antoine, pour traverser l'Islande en étant bien équipé et nourrit !) mais je n'ai rien ressenti. Il faut dire que faire sentir au spectateurs la faim (avec des personnages qui se portent encore plutôt bien dans le film après X jours de traversée !), la fatigue et les blessures (quelques zoom sur les pieds et hop, on se dit "les pauvres ils doivent avoir mal..." alors que ça devait être la misère totale), le découragement (alors que là, on a l'impression de les entendre dire "aller, encore deux trois sommets à 8000 et ça devrait être bon !), l'irritabilité quand on est en groupe avec des aptitudes différentes et qu'on se supporte autant qu'on doit se maudire... C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a le plus gêné : les relations entre les personnages sont vraiment minimalistes, là faute à des acteurs qui peinent à convaincre. Ed harris est bon en officier US mais Jim Sturges qui la joue méga taciturne m'a paru fade et Colin Farrel en bad guy est plus risible qu'autre chose quand il se met en mode leche botte du meneur. Finalement, on s'attacherait presque plus à certains second rôles qui, par malchances, sont les premier à quitter le groupe. Bref, la neige artificielle des décor va parfaitement avec ce film qui pourrait bénéficier du même qualificatif : si vous voulez vous endormir rapidement ces chemins de la liberté (ou plutôt cette "route du retour" comme le dit le titre anglais, ce qui explique mieux les motivations du héros) est parfait. Sinon, passez votre chemin car, même si il n'y a pas grand chose au cinéma en ce mois de janvier, il y a quand même bien meilleur (et notamment "Même la pluie") |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Dommage en revanche que Les chemins de la liberté distille une émotion aussi froide que la Sibérie et aussi aride que le désert de Gobi, les deux paysages principaux du film. Difficile de s'attacher aux personnages, un minimum requis ne serait-ce que pour s'intéresser au sort de chacun. Il reste que Peter Weir n'a pas son pareil pour insuffler de la vie, de la beauté et surtout de la force à ses décors hostiles, au point de métamorphoser les mines et la toundra sibériens ou même le désert sino-mongol en personnages palpables, souvent plus réels que les héros du film qui manquent parfois de charisme (comme Jim Sturgess ou Colin Farrell). .O. |
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