Le film à voir en ce mois de septembre… Drive et sa bande-annonce magnétique (avec l’excellente musique « Nightcall » de Kavinsky & Lovefoxxx ) qui montre un Ryan Gosling qui attire la lumière, une Carrey Mulligan fragile à souhait et une histoire de « casse » qui est… complètement fausse !

Et oui, les gars qui ont fait la bande annonce sont des petits malins (ou de fieffés menteurs, au choix) et si vous pensiez voir un film classique en mode « braquage + grosse poursuite en bagnole » vous avez fait une mauvaise pioche :-p

Le héros est cascadeur ? Peut-être… on le verra plus souvent mécano qu’autre chose. Il roule vite ? Deux fois dans le film pour des courses poursuites qui laisseront sur leur faim les fanatiques du genre… Alors que nous propose Nicolas Winding Refn ? un film d’ambiance, au rythme lent qui se sert de l’histoire évoquée ci-dessus pour mettre Ryan Gosling dans la lumière. « The driver » (titre original bien plus évocateur que la pseudo traduction française), c’est lui et les @@(-) lui sont quasiment totalement dédiés, car il bouffe la pellicule.

Pour le reste, Carey Mulligan est là pour l’histoire d’amour et les grands vilains aussi… chacun à la gueule de l’emploi et le scenario peine à remplir les vides laissés autour de son mystérieux personnage principal. Du coup on s’ennuie et ce n’est pas la seconde partie et ses histoires de vengeances qui réussissent à relever le niveau.

Bref, « Drive » reste un mystère pour moi et je n’arrive pas à comprendre comment les critiques peuvent être aussi dithyrambiques sur Allociné (plus de 9000 notes et 3,8/5) alors que c’est typiquement le genre de film qui divise en général les spectateurs. Peut-être étais-je dans un mauvais jour ? Je ne pense pas mais bon, j’ai vraiment du louper quelque chose :-s
.O.

Quelque part entre David Cronenberg et Michael Mann , le réalisateur de l'implacable trilogie Pusher orchestre des scènes de poursuites virtuoses dans un Los Angeles que l'on redécouvre. Et lorsque Ryan Gosling en vient aux mains avec ceux qui le collent d'un peu trop près, l'éruption de violence frappe en un éclair. Mais la claque, la vraie, c'est Nicolas Winding Refn qui vient de nous l'asséner. Coup de poing ou coup de maître, Drive est un bolide inarrêtable, en route vers le succès.
.O.