Black Swan

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Réalisateur :
  Darren ARONOFSKY
Acteurs :
  Natalie portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey, ....
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 50
Date de sortie :
 

09/02/2011

Titre original :
  Black Swan
 
Note "critique" :
  2,83
 Classement 2011
  31 / 104

Résumé :
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Reines des cygnes dans le ballet de Tchaïkovski, une jeune danseuse découvre sa personnalité secrète. Une émancipation et des souffrances dédiées à la danse. Le réalisateur de "The wrestler" signe un film fantastique, un thriller psychologique porté par Natalie Portman, récompensée de l'Oscar 2011 de la meilleure actrice.
.O.

Xavier
@ @

.O.
12/03/2011
Black Swan ? Tout simplement le dernier né de la famille Aronofsky, le réalisateur de mon film "fanion" des années 2000-2009 "Requiem For A Dream" et d'un excellent "The Wrestler". Les critiques élogieuses de la presse américaine, ses multiples nominations aux oscars, son nombre d'entrée des deux cotés de l'atlantique... tout portait à croire que le mister aimait bien dès le début de chaque décennie faire un film référence imbattable par la suite !

Je n'ai pas pu me précipiter en salle lors de sa sortie et c'est près d'un mois après sa sortie française que j'ai découvert ce film qui avait réussi à récupérer l'étiquette tant enviée de "film à voir si on ne veut pas paraitre à coté de la plaque dans les discussions entre amis". Le résultat ? Décevant, Aronofsky nous servant un film grandiloquent qui n'a pas réussi à me convaincre malgré son casting trois étoiles (mais est-ce que la prestation de Nathalie Portman - qui a obtenu la précieuse statuette en février - méritait tant de pamoison ???).

Le sujet du film avait pourtant de quoi emballer avec cette parabole sur les artistes ou les sportifs qui doivent se donner corps et âmes pour satisfaire leur public et atteindre leur nirvana mais la démonstration est tellement forcée que je n'ai pas ressenti l'émotion présente dans les films précédents du réalisateur. En ce qui concerne les scènes "chocs", celles qui devaient, suivant la rumeur "faire peur aux personnes qui venaient voir un film de danse et se retrouvaient devant la vie d'une danseuse torturée et torturante", je recherche toujours les plans pouvant prétendre au "mode uppercut" si marquant dans R.F.A.D. !

Le milieu de la danse et son univers impitoyable ? Allez, on vous met une couche de Vincent Cassel metteur en scène en mode "vachard mais pour le bien de mes actrices que j'aime prendre dans mon lit", on ajoute la rivale qui a le "petit plus" que l'héroïne n'a pas à l'origine ce qui va déclencher le combat entre-elles, on continue avec la maman qui n'a pas réussi à faire le deuil de sa carrière ratée et qui reporte ses rêves sur sa fille tout en espérant que ça ne marche pas sinon ça montrera que c'était elle la ratée et on saupoudre d'un soupçon de twist final pour savoir si oui ou non la rivale existait vraiment (mais à vrai dire, est-ce que ça changerait quelque chose ?).

Au final, Aronofsky a repris un bon nombre de thèmes déjà traités de manière bien plus forte dans ses films précédents... mais son traitement cette fois est beaucoup plus "grand public" et son pari est réussi quand on voit l'écho que le film a trouvé dans les médias. Il prend la main des spectateurs, nous propose un empilement de scènes "marquantes" qu'il sera facile de raconter aux amis pour dire que l'on fait partie de la grande famille des gens qui ont vu ce film. "Ah oui, dans le dernier Aronofsky il y a une scène d'amour entre deux filles ... oh... ah...", "et vous, comment interprétez vous la scène de fin ?"... pour ouvrir une conversation, ce sera parfait, mais pour faire de ce "Black Swan" un film marquant, il faudra repasser. Dommage (tiens, j'ai la peau qui se change avec des effets spéciaux bien pourris en peau de cygne... Darren qu'as-tu fait ???!!! ).
.O.


Première :
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Studio / Ciné Live :


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On souffre, on tremble, on cauchemarde avec Nina jusqu'à un final cathartique, qu'on doit aussi à Natalie Portman. Car Nina est le rôle d'une vie ! Et sa capacité à montrer le doute qui envahit, jour après jour, cette élève si douée tient du génie et de la grâce. Avec un tel atout, Aronofsky clôt avec éclat le diptyque entamé avec The Wrestler : deux parcours sacrificiels de personnages qui poussent leur corps jusqu'à l'épuisement pour la beauté de l'art. Comme une envolée lyrique de Prince répondant à une ballade de Springsteen, Black Swan est un choc artistique et émotionnel rare.  

Dans la catégorie "Comment réaliser un film outré pour moissonner de l'Oscar à la pelle ?", Black Swan est d'ores et déjà un chef-d'oeuvre. Une ode au surlignage. Le tape-à-l'oeil érigé en art majeur. Chaque plan, chaque seconde, le film est serti d'effets narratifs et visuels. Jusqu'à l'écoeurement. (...) Face à ce pensum diablement énervant, je préfère aller revoir Requiem for a Dream. Pour me rappeler le bon temps, celui où Darren Aronofsky se révélait comme le nouveau David Fincher et pas l'auteur de ce Lac des cygnes expliqué aux adoratrices de la saga Twilight
.O.



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