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Réalisateur : |
Raphaël JACOULOT | ||
Acteurs : |
Jean-Pierre Bacri, Vincent Rottiers, Ludmila Mikaël, Sylvie Testud, ... | |||
Genre : |
Comédie dramatique | |||
Durée : |
1 h 45 | |||
Date de sortie : |
02/03/2011 | |||
Titre original : |
Avant l'aube | |||
Note "critique" : |
2,00 | |||
Classement 2011 |
32 / 104 |
Résumé : |
.O xx |
.O Dans le grand hôtel de montagne où il effectue un stage de réinsertion, un jeune homme suspecte son patron d'être impliqué dans la disparition soudaine d'un client. Par admiration pour l'homme, il se tait... Thriller psychologique sous forme de polar, l'affrontement de deux classes sociales. .O. |
Xavier |
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.O. 09/03/2011 Dans un style proche de celui de Claude Chabrol, voilà un petit film qui oscille entre différents styles, appâtant le spectateur dans sa bande annonce avec une enquête policière qui ne semble plus intéresser le réalisateur quand il passe en mode 90 minutes ce qui, au passage, sacrifie une Sylvie Testud qui ne compose pas dans ce film, la meilleure performance de sa carrière…. Les relations père/fils sont au cœur de ce film avec, en duo phare, Jean-Pierre Bacri dans un rôle qu’il affectionne, celui du patron d’un hôtel pas très bon communiquant et Vincent Rottiers dans le rôle d’un jeune apprenti passé par la case prison aussi peu bavard que son ainé. Dans des styles radicalement opposés, les deux acteurs se répondent avec une économie de mots parfaitement bienvenue mais qui écrase le reste de la troupe, notamment le fils « réel » de Bacri ( Xavier Robic) qui a vraiment un rôle pourri dans l’histoire, rien n’étant fait pour le rendre sympathique ce qui est bien dommage. A l’inverse, on suit avec bonheur les pas de Vincent Rottiers : comme lui, on sent le coup fourré sans pour autant réussir à vraiment s’échapper malgré les (trop) nombreux plans de route de montagne que nous donne à voir Raphaël Jacoulot. La difficulté de trouver sa place dans une société très hiérarchisée est au cœur du film et par quelques scènes bien senties, le réalisateur nous fait ressentir les sentiments de ce jeune « héros » que ce soit auprès de sa petite amie ou de son patron, dans deux milieux dont il sera finalement exclu… La morale de l’histoire restera sauve grâce à une fin qui évite la grandiloquence et clôture joliment l’enquête, à la manière du film : personne n’est dupe donc cela ne sert à rien de montrer ce qui parait dans tant de film essentiel… une collision, une arrestation, la prison… ce n’est pas le partie pris de Raphaël Jacoulot qui préfère rester sur l’humain, les regards de Bacri et Rottiers avant de prendre une dernière fois la route, se passant avec raison de commentaire. Bref, « avant l’aube » est un petit film qui ne révolutionnera pas le genre mais qui a l’intelligence de se décaler légèrement pour ne pas faire un classique copié / collé des luttes de classe. Avec un casting porté par deux rôles masculins au top, il réussit à emporter le morceau et naviguera un peu au dessus de la moyenne. Rien de transcendant mais dans le marasme actuel qui sévit dans les salles obscures, c’est déjà très bien… |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Tout se joue sur le trouble jeu entretenu par Jean-Pierre Bacri et le jeune Vincent Rottiers. Pas sûr que l'élan d'affection du premier ne soit pas motivé par la peur que le second le dénonce. À moins qu'il ait reconnu en lui le fils qu'il attendait. Un jeu de manipulation auquel Bacri s'emploie plutôt bien. On en oublierait presque une investigation qui patauge, menée par une Sylvie Testud à l'interprétation qui dénote étrangement de cet univers d'apparences et de faux-semblants. .O. |