127 heures

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Réalisateur :
  Danny BOYLE
Acteurs :
  James Franco, Amber Tamblym, Kate Mara, Clémence Poésy, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 25
Date de sortie :
 

23/02/2011

Titre original :
  127 hours
 
Note "critique" :
  2,66
 Classement 2011
  30 / 104

Résumé :
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Un jeune alpiniste fait une chute dans des gorges en Utah. Son bras est coincé. Pendant quelques jours, entre souvenirs et hallucinations, le blessé espère des secours. Puis il prend une décision terrible... Une expérience incroyable mais vraie racontée par le réalisateur de "Slumdog millionaire".
.O.

Xavier
@ @

.O.
27/02/2011
Danny Boyle débute son film avec un générique qui en met pleins les yeux et pose directement la situation : n'importe quel parisien habitué du métro se retrouvera dans ces images de foules compactes et les envies de grands espaces de ce bonhomme que l'on n'apprendra que peu à connaitre avant qu'il parte randonner au soleil.
 
La première demi-heure du film est quasi parfaite : ce pourrait être une pub pour décathlon ou n'importe quelle marque de sport (extrême ou non) mais on ressent le plaisir qu'a ce gars à crapahuter, à pédaler, à faire des rencontres, etc...  Le film est à ce moment là à l'image du moral du "héros" : au plus haut. Quand l'histoire tourne mal, Boyle reste démuni pour retranscrire toutes les pensées qui ont du passer par la tête du héros pendant ces 127 heures.
 
La première remarque qui me vient à l'esprit est celle de la douleur physique : quasiment jamais évoquée, on a l'impression d'assister à une épreuve de Fort boyard plus qu'à un passage du film "Saw" (et pourtant....).  Au milieu des différents tourments qu’il affronte, cette variable devrait avoir son importance…

Son choix de se filmer pendant tout ce temps est aussi très peu abordé : laisser une trace, c’est une chose, mais n’a-t-il pas été tenté d’effacer ses moments de déprimes pour éviter à ses parents, une vision de leur fils en perdition ?

Le problème du film vient aussi de ces fameuses 127 heures : comme le héros, je n’ai pu m’empêcher de regarder régulièrement ma montre et voir un jour passer en 10 minutes, ça ne me gêne pas dans un film « classique » mais, perdu dans les montagnes, je suis certains que le temps a parfois du sembler trèeeees long. Evidemment, le bonhomme a du se repasser des millions de fois sa préparation au voyage, mais comme Boyle nous l’a montré en ouverture en soulignant outrageusement le couteau suisse raté de peu et les coups de fil laissés sans réponse, la redondance est trop grande et mal exploitée.

Reste alors quelques scènes qui sauvent cette seconde partie du film (qui représente quand même les trois quart du long métrage) : l’interview bidon est tout simplement excellente et c’est un des rares moments où je me suis mis à la place d’Aron … pour le « final », je n’y connais rien en anatomie mais je pensais le corps humain plus résistant ! Remarquez, on sent que ce n’est pas ce qui intéressait le plus Boyle et cela serait très bien passé si le film avait été mieux développé...

Bref, il y a du bon et du moins bon, mais globalement le film est décevant : le sujet était délicat à traiter et la peur d’ennuyer le spectateur et de lui montrer des trucs qui ne font pas rêver ont poussé Boyle à idéaliser son héros à outrance (mais peut-être était-ce déjà le cas dans le bouquin) et ce coté « action men » m’a perdu en route. Après, les 15 premières minutes sont de très haut vol et l’histoire est suffisamment forte pour que le film pointe son nez au-dessus de la moyenne mais… il y avait tellement mieux à faire !
.O.


Première :
¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # #
.O.
James Franco porte le film à bout de bras, incarnant avec force - et une immense jubilation - ce personnage dont l'accident n'est que la conséquence d'un flirt perpétuel avec la mort. La perspective du film s'en trouve changée, délaissant l'aspect fait-divers de l'anecdote pour se concentrer sur ce qui constitue un grand rendez-vous avec soi. Où, dans une semi-conscience, il faut faire des choix dont va dépendre votre existence. La caméra nerveuse de Boyle saisit tout cela et fait de cette victoire à l'arraché sur la destinée l'une des sensations fortes de ce début d'année. 
.O.


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