Un Homme qui crie
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Réalisateur : |
Mahamat Saleh HAROUN | ||
Acteurs : |
Youssouf Djaoro, Diouc Koma, Emile Abossolo M'Bo, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 30 | |||
Date de sortie : |
29/09/2010 | |||
Titre original : |
Un Homme qui crie | |||
Note "critique" : |
1,83 | |||
Classement 2010 |
58 / 123 |
Résumé : |
.O xx |
.O Un maître-nageur, ancien champion de natation, est remplacé par son fils dans un hôtel où il travaille. Une humiliation qui le bouleverse et l'amène à reconsidérer l'exigence des rebelles auxquels il faut donner de l'argent ou un combattant... La guerre civile au Tchad à travers la perte de repères d'un homme. Prix du jury du Festival de Cannes 2010. .O |
Xavier |
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.O. 02/10/2010 De bonnes critiques et le prix du jury du Festival de Cannes m’ont encouragé à aller voir cet « homme qui crie » dont l’extrait m’avait intrigué. Le résultat est moins enthousiasmant que ce que j’espérais mais le film réussit, mine de rien, à soulever quelques questions qui font réfléchir. J’avoue que mon sentiment sur le film a évolué entre le moment où je suis sorti de la salle (j’étais plutôt positif) et le moment où j’écris la critique (une semaine plus tard) : avec le recul, le coté « prévisible » des rebondissements et les caractéristiques des différents personnages m’agacent et font perdre au film sa force. Ainsi, si le duo père-fils tient la baraque, leur relation étant la partie la plus intéressante du film, les personnages secondaires sont traités de manière beaucoup trop légère alors qu’ils font partie intégrante de ce « monde du travail » dans lequel tous les personnages sont plus ou moins perdus. On pouvait espérer de la « délocalisation » (le Tchad n’est pas la France, mais le parallèle pourrait se faire sans soucis) de cette histoire un éclairage sur la façon d’aborder « travail des seniors » une réflexion plus intéressante, quelque chose de moins stéréotypé… à l’instar de ce qu’il montre pour le « chef du village » qui, derrière son titre, reste un villageois avec les mêmes problèmes que tous ses concitoyens. Une fois lancée l’histoire, avec son rythme lent et ses paysages où le soleil brule l’image plutôt qu’il ne l’éclaire, le réalisateur empile les scénettes pas toujours convaincantes et l’histoire s’embourbe dans un conflit familial qui n’a pas réussi à me convaincre. Bref, cet homme qui crie ne résiste pas, pour ma part, à une analyse un peu poussée de son contenu et j’aurais du mal à vous le conseiller. Maintenant, si vous cherchez un cinéma qui change un peu des habituels films plus ou moins indépendants des USA, des films qui vous secouent provenant d’Asie et des classiques européens… il fera l’affaire ;-).O. |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Chômage, corruption, guerre civile : le cinéaste inscrit son récit dans une réalité politico-sociale actuelle, parlant des blessures de l'Afrique. Ses multiples allusions bibliques (le sacrifice d'Abraham...) alliées à une mise scène distante et poétique donnent force et personnalité à cette quête rédemptrice dont la seconde partie peut toutefois sembler un rien longuette. .O. |
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