Shutter Island

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Réalisateur :
  Martin SCORSESE
Acteurs :
  Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley, ....
     
Genre :
  Thriller
Durée :
  2 h 15
Date de sortie :
  24/02/2010
Titre original :
  Shutter Island
 
Note "critique" :
  3,50
 Classement 2010
  16 / 123

Résumé :
.O

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1954. Deux policiers débarquent à Shutter island, une île où sont internés de dangereux criminels. Ils viennent enquêter sur l'inexplicable disparition d'une patiente. Les indices et les mystères on tpot fait de s'accumuler. l'adaptation d'un roman de Dennis Lehane.

.O.

Xavier
@ @ (+)

.O.
10/03/2010
Et voilà la dernière collaboration entre Martin Scorsese et Di Caprio, après « Gang of new York » qui ne m’avait pas emballé plus que cela et « Les infiltrés » loin du niveau du film dont il se voulait le remarke (l’excellent « Infernal Affair », des fois que vous cherchiez un film sympa pour une soirée DVD !). Je partais donc sur la défensive, ce qui est en général un bon point pour le film, qui ne risque pas de rentrer dans la catégorie « film ne remplissant pas les attentes placées en lui ».

Le résultat est mi-figue, mi-raisin : le film est adapté d’un bouquin qui est, apparemment, un best-seller mais que je n’ai pas lu mais qui fournit un scenario de qualité et permet au film de naviguer habilement sur plusieurs niveaux de lecture… Enfin, plusieurs, c’est beaucoup dire, car lorsqu’on est habitué aux films de type « Dédales » ou « Identity », le résultat final ne fait pas vraiment de doute, quelques détails ça et là étant vraiment suspect… (cf le P.S. à NE PAS lire si vous n’avez pas vu le film).

Il me restait alors le secret espoir que le film prenne le contrepied de ma théorie initiale, mais ce ne fut pas le cas, ce qui n’a pas manqué de me décevoir, même si, avec le recul, le choix fait par Scorsese (et l’auteur du livre ?) permet d’expliquer au mieux ce qui me gêne dans le film, à savoir cette violence qui n’arrive pas à ressortir, à vraiment submerger le spectateur, que ce soit sur l’île ou dans les (trop) nombreux flashbacks.

Ces flashbacks, parlons-en : ils cassent totalement pour moi le rythme du film et, si quelques-uns s’imposaient pour soutenir l’anti-théorie, leur redondance et surtout leur esthétisme façon « regardez, je suis un cinéaste qui en deux plans peut vous en mettre plein la vue » m’ont parus de mauvais goût, particulièrement pour le camp de Dachau.

Bref, si Léonardo Di Caprio m’a moins horripilé que dans ses derniers films, et si la posture « beau gosse avec son sparadrap sur le front » est encore un peu trop présente, cela renforce à l’écran son côté « moi et les autres » ce qui se justifie dans le film, quelle que soit la théorie adoptée. :o)

Allez, si ce film n’est pas éblouissant, il reste largement au-dessus de la moyenne et sa fin, intelligente quoique trop orientée, lui permettra d’avoir @@@ mais ce sont trois petits arobases car il manque cette etincelle, présente sur la superbe affiche, pour vraiment me convaincre.

 

P.S. : Deux Marschalls qui se rencontrent pour la 1 ère fois sur le bateau qui les mène sur une enquête… Mouais, déjà ça parait louche mais quand en plus, le second Marschall censé être en poste depuis 4 ans ne sait pas enlever rapidement et proprement son porte pistolet lorsqu’on leur demande de remettre leurs armes, là ça fait vraiment louche car ce n’est pas censé être un bleu, ni un bureacrate caché derrière son bureau, donc le curseur dépasse la zone « simple bizarerie » pour un « mais c’est qui ce gars, c’est pas possible il est pas Marschall » !.
.O.


Première :
¤ ¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # # #
.O.
Tout comme pour le livre, la structure du film - entre divagation et réalité - se présente sous la forme de deux puzzles emmêlés, constitués des mêmes fragments de récit. C'est aussi un écrin rêvé où DiCaprio peut déployer son vaste talent, tour à tour prédateur, puis bête traquée, nourrissant son jeu d'une colère animale spectaculaire. Il y pleure les démons de son passé sous des pluies de cendres, qui sont comme des élégies visuelles entre deux avancées de l'intrigue. Car en choisissant d'être fidèle au roman, Scorsese se condamne à tout expliquer, à réduire les zones d'ombres au minimum, ce qui tient du paradoxe pour une intrigue conçue comme un labyrinthe. (...) Reste enfin le style de Scorsese, qui convoque l'eau et le feu pour illustrer les contradictions intérieures de ses protagonistes et confère à sa caméra une brutalité granitique conforme à celle de l'île. Culpabilité, rédemption, paranoïa... tous les diables sont de la fête.
.O.


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