Notre jour viendra (Redheads)
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Réalisateur : |
Romain GAVRAS | ||
Acteurs : |
Vincent Cassel, Olivier Barthelemy, Justine Lerooy, ... | |||
Genre : |
Thriller | |||
Durée : |
1 h 30 | |||
Date de sortie : |
15/09/2010 | |||
Titre original : |
Notre jour viendra (Redheads) | |||
Note "critique" : |
1,00 | |||
Classement 2010 |
123 / 123 |
Résumé : |
.O xx |
.O Un jeune homme mal dans sa peau, un autre, plus âgé et désenchanté. Points communs : leur mal-être et leur rousseur. Ils se lancent ensemble à la recherche d'une place dans la société, en dépit de leur marginalité. Une quête initiatique et rageuse. .O. |
Xavier |
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.O. 02/10/2010 Antoine m’avait parlé de ce film, vu car « il n’avait rien compris à la BA donc cela l’avait intrigué ». Il faudra que j’en discute avec lui pour voir ce qu’il en a pensé mais, intrigué par son commentaire, je me suis moi aussi laissé tenter par ce premier film du fils de Costa Gavras. Le résultat est assez lamentable malgré la présence d’un Vincent Cassel toujours aussi « magnétique » dans la première heure… Il faut dire qu’Olivier Barthélémy ne l’aide pas beaucoup, ce qui ne serait pas totalement gênant si ce grand dadais (et le film avec lui) avait un but, une envie… Là, il est question d’une fuite en avant, que l’on pourrait penser « sous acide », mais qui se révèle juste guidée par le délire d’un gamin qui a grandi trop vite… ce pourrait être l’occasion d’un portrait au vitriol d’une jeunesse qui a grandi sous bulle, cachée derrière un écran d’ordi qui permet de s’affirmer même quand on est bourré de complexes, avant de se retrouver à l’air libre et de se confronter à la réalité, ça pourrait être un film de rébellion contre le monde, ça pourrait… mais ce n’est pas cela. En effet, il y a à certain moment du film des morceaux qui ressemblent à cela, mais ils sont tout de suite court-circuités par d’autres idées, plus ou moins trash, qui sont surement là pour faire réagir le spectateur mais qui m’ont inspiré une profonde consternation car insulter quelqu’un pour « le plaisir » ne me fait pas rire mais me fait plutôt pitié. Ajoutez à cela une dernière partie complètement idiote avec un délire sur une arbalète niveau « cour de maternelle » et vous comprendrez pourquoi, lorsque je suis sorti de la salle, j’avais la sensation d’avoir vu le délire d’une bande de pote un peu fauchés qui avait quelques idées, quelques moyens, mais personne pour les encadrer et leur expliquer que pour faire un film, il faut un peu de travail… Bref, Romain Gavras était, parait-il, connu pour ses clips (que je n’ai jamais vu)… il va falloir qu’il bosse un peu pour se faire un nom au cinéma ! |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Ce qui pourrait ressembler à un plaidoyer pour le droit à la singularité ne dépasse finalement pas le stade de l'interrogation existentielle adolescente. Du style, mais quel piètre discours. .O. |
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