Le bruit des glaçons

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Réalisateur :
  Bertrand BLIER
Acteurs :
  Albert Dupontel, Jean Dujardin, Anne Alvaro, Myriam Boyer, Audrey Dana, Christa Teret, …
     
Genre :
  Comédie
Durée :
  1 h 25
Date de sortie :
  25/08/2010
Titre original :
  Le bruit des glaçons
 
Note "critique" :
  2,66
 Classement 2010
  109 / 123

Résumé :
.O

xx
.O
Un écrivain qui a connu tous les succès ouvre sa porte à un étrange visiteur : son cancer… Jean Dujardin et Albert Dupontel dans un face à face ou s’entrechoquent le whisky on the rock et les métastases. Bertrand Blier n’oublie ni les femmes (de beaux rôles pour Anne Alvaro et Myriam Boyer), ni son art des dialogues. Glacial et drôle.
.O.

Xavier
@ ?

.O.
25/08/2010
« Un shot d’humour noir » promettait l’affiche… je me demande si c’était du second degré ou si le critique avait été invité à faire un bon gueuleton avec l’équipe de comm’ du film car franchement, coté humour noir, il faudra repasser.

Le film avait pourtant de beaux atouts avec, en tête d’afiche, le duo « Dujardin / Dupontel » qui ferait rêver bon nombre de réalisateurs… Malheureusement, leur présence de tous les instants sur le devant de la scène ne donne « rien », l’alchimie entre ces deux acteurs aimant les répliques « qui tuent » (ce qui serait parfait ici !) ne prenant pas.

On a donc un Jean Dujardin bouffi et barbu qui ne se débarrasse jamais de sa bouteille de blanc et qui va re-découvrir que l’amour triomphe de la mort tandis qu’Albert Dupontel, dans le rôle du méchant diablotin, alias « le cancer », tourne à vide nous resservant ses expressions qu’il a déjà montré dans tous ces films précédents.

Quelle sera la bataille entre l’homme et son cancer ? finalement le film semble s’en foutre… les moyens d’actions du cancer sont limités (la fameuse migraine) tandis que les moyens de défenses de l’homme sont mis de coté puisqu’ils s’en fiche, avant une pirouette finale absolument pas convaincante.

Bref, malgré sa longueur (87 minutes… moins qu’un match de foot !), ces « glaçons » trouvent le moyen de tourner dans le vide, de toucher au ridicule (les gros plans sur Jean Dujardin associés aux dialogues vers le spectateur) et finalement, de désintéresser complètement le spectateur. On pourrait appeler ça un « exploit », mais je pencherai plus pour une « débacle » !
.O.


Première :
¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
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.O.
Du premier au dernier plan, Blier assume pleinement les fondamentaux de son style : des dialogues d'anthologie, des rôles féminins faussement secondaires et une artificialité théâtrale qui s'illustre jusque dans le décor minéral de ce mas cévenol aussi refroidissant qu'un glaçon géant.

Cette noblesse du coeur permet au film d'être bien plus qu'un délire de garnements jouant avec les allumettes. La farce s'épanouit sur une pente glissante mais retourne les tabous et passe à autre chose, dans une lumière bien réconfortante. Le meilleur Blier depuis un bail.
.O.



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