La rafle

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Réalisateur :
  Roselyne BOSCH
Acteurs :
  Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 55
Date de sortie :
  10/03/2010
Titre original :
  La rafle
 
Note "critique" :
  2,25
 Classement 2010
  69 / 123

Résumé :
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1942, à Paris. Joseph, 11 ans, gamin de la butte montmartre, se prépare à partir pour l'école. Sur sa poitrine, une étoile jaune. 16 juillet 1942, tout bascule : les juifs sont raflés, emprisonnés au Vélodrome d'Hiver avant d'être dirigé vers des camps, puis déportés. D'après les souvenirs de Joseph Weismann qui a vécu ces évènements, la rafle du Vel' d'Hiv' à travers les yeux d'un enfant.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
12/03/2010
Deux phrases concernant ce film, lue et entendue à 2h d’intervalle sur ce film : "Tous les évènements qui sont présentés dans le film ont eu lieu lors de l'été 1942..." nous précise d’entrée le film… « C’est pas mal mais c’est un peu trop du cinéma »… déclare ma voisine de derrière, ce qui me fait doucement rigoler quand on voit le film dans une salle de 500 places, dans un endroit appelé « cinéma ».

Pour être tout à fait honnête, je suis d’accord avec cette voisine : le sujet est trop lourd et pas assez connu pour se contenter d’un film de cinéma et, malgré les bonnes intentions de Roselyne Bosch, il y a de nombreux moments où l’on voudrait enclencher la touche « pause » pour pouvoir lire un bouquin ou avoir une discussion avc quelqu’un qui connaît mieux le sujet, pour aller derrère la façade du film et mieux apréhender toutes les facettes de cet évènement.

Le Veld’hiv… Un nom qui m’évoque un endroit qui n’existe plus aujourd’hui et que j’associe illico à « la rafle », dont le film fait état, mais aussi le symbole de la collaboration entre les français et les allemands. Le problème du film vient de la manière dont il traite cela : on a l’impression de voir un téléfilm avec bon et méchant, sans comprendre toujours les enjeux qui sont derrière tout cela, alors que c’est justement ce qu’il serait intéressant de décortiquer. On risquerait alors de tomber dans le documentaire ? Eh bien fonçons !

Le problème ? Un documentaire ce n’est pas vendeur donc on va prendre un casting « poids lourds », avec Mélanie Laurent, Gad Elmaleh et Jean Reno pour faire venir les spectateurs, et faire une histoire assez proche de la réalité (bah oui, impossible de faire un happy end trop prononcé) qui permettra de parler de cette période au plus grand nombre. L’idée serait louable si les limites du projet étaient bien exposées et si l’on ne tombait pas dans un « les choristes vivent la guerre » avec un gamin qui fait son petit « Pépinot », l’autre qui joue le petit blond style Jean-Baptiste Monnier (mais ne pousse pas la chansonnette, heureusement), et un Jean Reno qui pourrait remplacer Gérard Jugnot dans le rôle de l’encadrant.

Bref, j’espère que les professeurs d’histoire-géographie, qui accompagneront leurs élèves au cinéma, éclaireront ces (jeunes) spectateurs pour qu’ils prennent du recul et analysent les faits montrés à l’écran et ne prennent pas tout comme « les faits de l’époque ». Dans ce cas là, le film sera une réussite car il aura permis de (re)découvrir des évènements dont la France n’est pas fière (comme ces camps sur le territoire français) même si je trouve le passage où l’on dit qu’il y a des camps d’extermination en Pologne (alors que l’on est en 1942) assez douteux, d’après ce que j’ai lu ça et là (cela s’est su bien plus tard il me semble).

Voilà, « La rafle » n’est pas un bon film, mais un film utile… Si l’on doit le critiquer du point de vue seulement cinématographique, il aura moins de la moyenne, mais il est « d’utilité publique » et, en ce sens, difficilement attaquable (et « voir » le Veld’hiv reste important je trouve car cela donne une réalité matérielle à ce qui est arrivé). S'il donne l’envie aux spectateurs d’ouvrir des bouquins, de discuter de cela et d’apprendre, il meritera largement la moyenne donc, au final, je pense qu’il naviguera aux alentours de @@ .
.O.


Première :
non critiqué
 
Studio / Ciné Live :
# # #
.O.
la dimension émotionnelle du film de Rose Bosch l'emporte souvent, reléguant les critiques sur ses faiblesses formelles au second plan. Le caractère salutaire de ce film tient surtout à la somme d'informations qu'il recèle, tant sur les circonstances précises de la rafle (l'évocation du camp de transit de Beaune-la-Rolande), que sur le partage des responsabilités entre Français et Allemands.
.O.


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