La journée de la Jupe
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Réalisateur : |
Jean-Paul LILIENFELD | ||
Acteurs : |
Isabelle Adjani, Denis Podalydès, Jackie Berroyer, Nathalie Besançon, Yann Colette, Khalid Berkouz, … | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 30 | |||
Date de sortie : |
25/03/2009 | |||
Titre original : |
La journée de la Jupe | |||
Note "critique" : |
2,33 | |||
Classement 2009 |
110 / 111 |
Résumé : |
.O xx |
.O Dans un collège difficile, une professeure au bord de la dépression nerveuse, supporte de plus en plus mal la discrimination dont les filles sont victimes. S’emparant de l’arme trouvée dans le sac d’un élève, elle prend sa classe en otage. Le retour d’sabelle Adjani illustre la complexité des problèmes scolaires. .O. |
Xavier |
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.O. 04/04/2009 Le résultat ? Assez faiblard, surtout quand il arrive après l’excellent « Entre les murs » de l’année dernière et le très bon « La vague » de ce début d’année ! L’idée de départ était pourtant séduisante avec cette prof qui se retrouve avec un pistolet dans les mains et, de facto, un regain d’autorité inattendu face à des élèves qu’elle ne maitrise plus depuis bien longtemps. Comment en arrive-t-elle là ? Par un petit tour de passe-passe pas très crédible mais ce n’est pas ce qui intéresse le réalisateur. Mais d’ailleurs, qu’est-ce qui intéresse Jean-Paul Lilienfeld ? C’est une bonne question à laquelle je n’ai pas réussi à trouver de réponse une fois les 90 minutes du long métrage écoulées. La faute à de nombreux clichés véhiculés par le film, que ce soit du côté des policiers (non mais, franchement, à quoi servent les peines de cœur du négociateur ? grrr), des familles des gamins (dont on ne saura qu’une chose : ils sont tous énervés et veulent tout casser), des collègues d’Adjani (une copine qui l’apprécie, un qui ne l’aime pas) ou, pire, du principal qui est tout simplement honteux. Pourtant, en développant les points de vue de chacune de ces personnes, il y avait quelque chose à faire : - les policiers qui ne savent pas sur quel pied danser tant qu’ils n’ont pas identifié qui est l’agresseur et qui est l’agressé (et le changement d’attitude que cela induit suivant la réponse à cette question), A la place, on a des situations montrées à la va-vite pour revenir fissa au cœur de l’action, dans cet auditorium où tout part en vrille… pour le meilleur mais souvent pour le pire. Tenir 1h30 sur ce sujet était possible mais risquait de ne pas être assez trépidant, le scénariste nous rajoute donc de l’action de mauvais goût qui m’a vraiment fait sortir du film. Se contenter du « pourquoi » on en est arrivé là, du « comment » le prof peut conserver son autorité alors qu’il n’a aucun pouvoir sur les élèves (l’heure de colle n’étant pas plus dissuasive – car non faite ! - que l’exclusion du collège - prise par « nos » gamins de 6 ème comme une semaine… de vacances) et des « attentes » de ces petits qui se prennent pour des grands, aurait à mon avis amplement suffit ; mais non, on a des retournements de situation, des crises de nerfs, etc… Cela donne l’occasion à Isabelle Adjani de sortir quelques répliques bien senties et de lancer quelques « scuds » à ses élèves, mais comme il n’y a pas de répondant en face, on reste sur notre faim, dans le plaisir immédiat d’un élève qui pour une fois se fait « casser » sans pouvoir répondre, alors que tout au long de l’année, c’est son professeur qui est dans cette situation. Bref, ce film ne m’a pas fait réfléchir sur mon (futur ?) métier et je me demande comment il a été ressenti par les 2 millions de spectateurs d’Arte… Chez les gamins, il renforcera les stéréotypes sur les profs, chez les adultes, ce sera au choix les stéréotypes sur les profs et/ou sur les élèves, ce qui, au final, fait que le film ne m’a pas du tout emballé. |
Première :
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Studio / Ciné Live :
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.O. Un film rude, fort, où Isabelle Adjani, tout en névrose et en fragilités, déboulonne vaillamment son image de star. .O. |
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