Mesrine : L'Ennemi public n°1

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Réalisateur :
  Jean-Francois RICHET
Acteurs :
  Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric, ...
     
Genre :
  Policier
Durée :
  2 h 10
Date de sortie :
  19/11/2008
Titre original :
  Mesrine : L'Ennemi public n°1
     
Note "critique" :
  2,00
 Classement 2008
  38 / 127

Résumé :
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De retour du Canada, Jacques Mesrine est désormais l'ennemi public N°1. Les médias et la police le traquent. Avec sa nouvelle compagne, il continue ses coups mais adopte aussi une attitude contestataire plus politique, et dénonce les quartiers de haute sécurité. Une dernière cavale filmé avec nerfs et virtuosité.
.O.

Xavier
@ @

.O.
01/12/2008 (critique identique à celle postée sur la 1ère partie du film : "l'instinct de mort")

Sorti il y a plus d'un mois, je n'ai pas eu l'occasion de le voir rapidement ce qui, après tout n'était pas plus mal car la perspective de m'enchainer les deux parties d'affilée me réjouissait (sûrement un reste du très bon souvenir du triptique "Un couple épatant", "Cavale", "Après la nuit"). Acclamé par la critique et les spectateurs, Cassel/Mesrine avait pour difficile mission de me parler, moi qui suis né quelques années après sa mort, ce qui fait que, hormis sa fin "controversée" (exécution ou auto-defense ?) je ne connaissais rien du personnage. Cet "Instinct de mort" est un très bon film qui pourrait se suffire à lui-même, un polar "à l'ancienne" avec des seconds rôles au sommet et un Mesrine qui se cherche et ne tarde pas à se trouver... Cela commence dès le générique, habilement découpé : on pourrait craindre un excès de zèle de la part de Richet, soucieux de nous en mettre plein la vue, mais il s'arrête vite et nous a posé le personnage d'une façon beaucoup plus convaincante que cette scène en Algérie.

Mieux, si vous avez l'occasion de voir les deux films à la suite, vous remarquerez que cette scène répond à la dernière scène de l'acte 2, choisissant une autre vision tout aussi intéressante des 10 dernières minutes de la vie de Mesrine... Un tour de force qui lance le film sur des bases très elevées... qu'il ne quittera pas !

Que ce soit en France ou au Canada, Mesrine fait feu de tout bois avec un aplomb incroyable et une morale plus que discutable : "pourquoi devrais-je me dire, quand je passe devant un magasin, que ceci coûte 10 mois de mon salaire alors que je pourrais le voler". Alors oui, le bandit fascinne car tout semble facile avec lui : il rejette son père qui n'est pas assez "bien" pour lui et part à l'abordage... on sait juste qu'il à fait l'Algerie, ce qui a dû le traumatiser (mais ils sont surement nombreux dans ce cas, et tous n'ont pas fini gangster), qu'il n'a pas un bagout phénoménal mais une envie énorme de reconnaissance, doublée d'une assurancance en lui-même, que ce soit face à sa famille, ses amis, ou les ennemis qui font de lui quelqu'un d'inarrétable qu'on pourrait avoir envie de suivre...

Ses rencontres avec Guido (Depardieu, qui pour une fois ne vient pas cachetonner) et Paul (Gilles Lellouche) et Jean-Paul Mercier (Roy Dupuis) permettent au personnage de se developper sans se consumer, et on finit la première partie en attendant la seconde avec impatience (et donc en se disant qu'on a fait le bon choix car attendre 3 semianes n'aurait pas été très cool :-p ).

La seconde partie du film débute d'une façon plus "classique" et ceci dès le générique... cela se vérifiera pendant tout le film et l'action, qui se déroule dans les années 70, est moins prenante : avec le kidnapping d'un second milliardaire, on commence à se dire que le bonhomme tourne en rond et ses combats sont plus le fruit d'un opportuniste que d'un idéaliste ,ce qui casse un peu le mythe.

Son "défi" lancé à la justice française lance parfois le film sur le ton de la farce, assez noire, mais pas vraiment passionante. On a du mal à croire dans son combat pour les prisonniers passés en Quartier de Haute Sécurité et son discours du type "qui passe par là, a ensuite tous les droits" est du même tonneau que sa pseudo qualification de révolutionnaire : Mesrine est un gangster qui brûle la chandelle par les deux bouts, et son envie de se montrer, d'être vu par tous, et de marquer son époque, font de lui un personnage qui ne cherche pas à se montrer sympathique et qui même m'est devenu assez antipathique.

La partie la plus intéressante est effleurée dans ce second opus : sa relation avec sa famille et sa fille, qui le remet à sa place avec une petite phrase qui tue "au moins, derrière les barreau, je sais où te trouver". Car c'est bien joli de ne penser qu'à soi mais dans la catégorie "égoïste fini", le mister en tient une couche : ses différents femmes et enfants ne doivent pas avoir une très haute opinion de ce père qui choisira toujours ses amis plutôt que sa famille...

Enfin, la chasse à l'homme qui clôture ce deuxième épisode est assez inégale et le comissaire Broussard peu convaincant, à l'instar de quelques seconds rôles dont on a du mal à saisir l'importance (notamment Mathieu Amalric en Jacques Besse)... Les ellipses dans la vie de Mesrine, dans les influences qu'il a eu et qu'il a reçu dans cette période se font plus sentir, et son "duo" avec Broussard est loin d'être haletant.

Tout cela mène à une fin qui ne laisse aucun doute sur la façon dont se sont déroulés les "évènements" de la porte de Clignancourt : Mesrine a été assassiné sans sommation, point barre. Du coup, on repense à la phrase du début du film qui dit que "tout film comporte une part de fiction" et on se dit qu'elle était bien bidon... Pourquoi ne pas avoir laissé le doute ? J'avoue que cela reste un mystère et cela décridibilise un peu la vision présentée par JF Richet... Dommage mais la première partie vaut réellement le coup et ce serait dommage de la rater donc... à vous de jouer (et si vous oubliez d'aller voir la seconde bah... lisez le bouquin, il sera peut-etre meilleur !).
.O.


Première :
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Ciné Live :
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.O.
L'ennemi public N°1 souffre d'un scénario parfois trop condensé. D'où des ellipses et un manque de repères politiques et sociaux dans une période pourtant clé de la fuite en avant de Mesrine. Un petit défaut qui vient un peu altérer le plaisir.
.O.



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