L'Ivresse du pouvoir
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Réalisateur : |
Claude CHABROL | ||
Acteurs : |
Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel... | |||
Genre : |
Comédie dramatique | |||
Durée : |
1 h 50 | |||
Date de sortie : |
22/02/2006 | |||
Titre original : |
L'Ivresse du pouvoir | |||
Note "critique" : |
2,00 |
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Classement 2006 |
46 / 109 |
Résumé : |
.O xx |
.O Une femme, juge d'instruction, est chargée d'une affaire délicate et complexe de détournements de fond. Sur la sellette, un groupe industriel. Mais le pouvoir de la jeune femme se heurte rapidement aux pouvoirs supérieurs. Inspiré de plusieurs affaires politico judiciaires, de leurs protagonistes et de certains juges d'instruction, un jeu de massacre ironique. .O. |
Xavier |
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.O. 03/03/2006 Un drôle de film : on est prévenu dès le départ par une boutade du réalisateur qui n’attend pas la fin pour nous annoncer que « toute ressemblance avec des personnages…. » alors que l’affaire « Elf » est bien évidement au cœur du film. Il faut dire que le parti pris du réalisateur n’est pas de raconter cette histoire (ce qui aurait pu donner un tout autre film) ou plutôt si, mais en s’intéressant uniquement au coté « entreprise » (les politiques étant peu en vue) et surtout à la vie du juge interprété par une Isabelle Huppert, royale. L’histoire racontée reprend donc une trame qui a durée des mois entre l’enquête, les nouveaux éléments, les arrestations, les interrogatoires et Chabrol ne donne que très peu d’indications de temps : on se raccroche donc aux dialogues pour comprendre qu’ici on a avancé de quinze jours depuis le plan précédent, là de deux mois. Cette distorsion temporelle est assez bizarre et pas très agréable et ce n’est pas le seul défaut du film : ne voulant sûrement pas faire quelque chose de trop austère, Chabrol injecte pas mal de bon mots (rien que le nom du juge… Charmant Killman) qui font vraiment surligné et perdent donc de leur tranchant. Le personnage de l’ami/amant est aussi assez bizarre dans cet univers et finalement quand on fait le bilan à la fin du film on se dit qu’il est pas désagréable mais pas très intéressant non plus : on sent qu’il y avait quelque chose à faire et que l’on n’en passe pas si loin mais au final, c’est plutôt un sentiment de vide sûrement dû à une attente déplacée (du genre « alors, c’est quoi exactement l’affaire Elf ?»). .O. |
Première :
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Ciné Live :
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.O. Une première partie saisissante de froideur, et une seconde qui étaye à grande peine une démonstration peu convaincante. Le film schizo du mois. .O. |
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