La 25ème heure
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Réalisateur : |
Spike LEE | ||
Acteurs : |
Edward Norton, Philip Seymour Hoffman, Barry Pepper, Rosario Dawson... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 10 | |||
Date de sortie : |
05/03/2003 | |||
Titre original : |
25th heure | |||
Note "critique" : |
2,66 | |||
Classement 2003 |
45 / 124 |
Résumé : |
.O xx |
.O Il ne reste que quelques heures de liberté à un dealer avant d'être envoyé en prison pour 7 ans. Démuni de ses répères, crevant de trouille, le jeune caïd met ce temps à profit pour resserer ses liens avec ses proches : compagne, père, amis d'enfance. Le réalisateur de "Summer of Sam" filme l'urgence avec force et densité, offrant le portrait ambigu d'un homme. .O. |
Xavier |
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.O. 21/03/2003 Etonnant ce film : alors qu'il est censé nous parler de la dernière journée d'un type qui va passer sept ans en prisons, on ne ressent qu'à de (trop) rare moment cette angoisse que devrait ressentir tout être humain avant cette épreuve, cette sensation d'enfermement progressif qui va l'amener à vivre dans une cellule confinée, privé de toute connections avec l'extérieur. Bizarre cette sensation de dernière journée loupée car le scénario remplissait bien ce court laps de temps : des retrouvailles (ses amis d'enfance, qu'il n'avait pas vus depuis longtemps), une petite enquête (qui l'a balancé ?) et une "fête" en son honneur dans une boite du coin. Les quelques flash-back racontant sa vie avant son arrestation et son arrestation, sont quasiment plus intéressant que les dernières 24 heures qui nous sont montrées !.... En effet, la recherche de la personne qui l'a balancé (sa petite amie ?) reste sans trop d'importance, et pour le reste, on assiste à des considérations plus ou moins intéressante sur le "pourquoi du comment il est arrivé là" : si la discussion entre ses deux amis d'enfance devant les ruines du World Trade Center sur le sentiment d'échec que l'on n'a pas su éviter, sur ce que l'on peut dire à quelqu'un qui va endurer la prison ponctuée de petites vannes sarcastiques entre eux est intéressante, celle de Monty avec son père est déjà nettement plus convenue. La fameuse scène où Monty déclare sa haine de tout ce qui vie dans sa ville (noirs, arabes, asiatiques... et Oussama Ben laden !) laisse assez perplexe : déjà les griefs qu'il porte à chaque population sont assez "mauvais" (les noirs s'engueulent sur un terrain de basket... vive le grief !) et quand il rajoute Ben Laden à la liste, cela laisse plus que dubitatif... le livre est adapté d'un bouquin qui a été écrit AVANT la tragédie et, bizarrement, alors que c'est l'auteur qui a supervisé l'adaptation de son livre au cinéma, il a souhaité (ou Spike Lee lui a demandé, et il a accepté) de rajouter cet épisode tragique et récent de l'histoire américaine semble vraiment dire,"bof, si j'en rajoute un peu, ça ne peut pas faire de mal ! alors je t'en remets une couche..." ce qui n'est pas, à mon avis, très sain. Ce film serait donc raté si quelques moments ne venaient pas illuminer ce morne portrait. Malheureusement, ces moments arrivent sur la fin et son trop peu nombreux pour relever le film, mais, par exemple, la scène ou Monty demande à son meilleur ami de le défiguré pour ne pas que ce soit d'autres qui le fassent lorsqu'il arrivera en prison est vraiment poignante, tout comme celle ou Monty s'excuse d'avoir douté de sa femme. Bref quelques moment qui sonnent juste et qui rachètent le film d'un zéro pointé qu'une fin moyenne finit d'achever (le père de Monty, l'emmenant vars la prison et lui proposant de vivre le "rêve américain" : partir au loin, changé de vie...) mais qui heureusement n'est qu'évoqué sur le ton du rouleau compresseur avant d'être vite enlevé pour finir sur Monty, partant vers la prison, les idées sûrement moins claires que 24 heures auparavant et la tête remplie de plein d'interrogations. .O. |
Première :
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Ciné Live :
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.O. En un seul film, Spike Lee efface dix ans d'incompréhension, réussissant à la fois un conte moral sur la fin de l'innocence et un mélancolique et crépusculaire chant d'amour à New York. .O. |
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